678 haricots, pas un de plus.
Melancholia, c'est l'histoire de la Terre qui percute une planète bleue qui s'appelle Melancholia. Tout est dit dans les trois premières minutes du film, le reste n'étant que le portrait de deux soeurs, Justine et Claire, et de leurs derniers jours sur Terre. Ces portraits n'ont franchement aucun intérêt, même au 25e degré. Le personnage de Justine loupe le coche de la mélancolie pour finir dans le trouble bipolaire accompagné d'une omniscience exaspérante. Aucun intérêt scientifique non plus, le réalisateur n'ayant pas l'air franchement au courant des lois de physiques élémentaires. Je préfère également éviter de parler des raccords loupés, trop nombreux.
Melancholia, c'est la démonstration par l'expérience que si on a un nom et qu'on colle l'étiquette "interprétation" à un film, on peut faire passer le plus mauvais des films pour une oeuvre de génie.