Magnifique.
D'abord visuellement. On a l'impression parfois que certain réalisateur ont une caméra du futur, tellement leurs films, quoi qu'ils filment, sont beau. Beau comme un couché de soleil (d'ailleurs, comme ça, une petite astuce: au lieu de payer 6 euros pour aller voir un film d'Emmerich, filmez vos toilettes, vous n'en serrez que plus heureux).
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Les effets spéciaux, plus particulièrement ceux utilisés pour la planète mélancholia, sont tels qu'on les croiraient réels. Le premier quart d'heure est énorme, l'un des plus beau moment de cinéma que j'ai vu (je sais, je le dit tout le temps).
Je n'ai pas forcément tout compris, dans ce que le réalisateur veux nous faire comprendre. Mais dans le peu, c'est déjà très beau. La complexité du personnage joué par Kristen Dunst (palme d'or de la meilleur actrice, s'il vous plait) et son idée de la vie, en opposition à celle de sa soeur (et même de toute sa famille), avec chacune (car le film s'intéresse surtout à ces deux personnages. Les deux parties prenant même leur nom comme titre) leurs idées, leurs morales, leur but.
Deux points sur la réalisation: Déjà les plans utilisés sont magnifiques et le réalisateur sait y faire. Par exemple un plan d'allure symétrique avec, au fond, la planète mélancholia, comme étrangère. D'autre part une grande partie de la réalisation se fait caméra à l'épaule. Et pour cause : les acteurs improvisent beaucoup ! Ces deux chose nous permettent d'avoir beaucoup de réalisme, mais surtout de se sentir proche d'eux.
Comme beaucoup de film, celui-ci utilise un schéma basique, mais qui marche: une première partie sur les personnages et leur vie et une deuxième sur le drame. (une formule qui marche, mais surtout grâce aux talents du réalisateur; Rappelons qu'un film pour devenir bon ne suit pas de règles).
Je finirais par la bande son: puissante, bouleversante et magnifique.