Tout, tout, tout est fini entre nous... ou peut-être pas.

 En surface, le calme, le sourire, et un au revoir poli à mes camarades de visionnage. Au fond, en moi-même, dans ce maelström que je théorise sans savoir s’il existe bel et bien, le début d’une révolte. Dans ma voiture, plus tard, seul, moitié enragé moitié fou : « Le prochain paiera pour les autres ».
Mais non, stop. Pas le prochain. Lui. Il paiera pour les autres, lui. Men in Black : International.
J’en ai marre.
J’en ai marre qu’on se foute de notre gueule constamment.
Mais préambulons, d’abord. Je ne suis pas naïf. Je ne suis pas innocent. J’espère toujours, certes, mais c’est tout. Je ne m’attends pas à une trame scénaristique digne d’une œuvre majeure en allant voir un tel film, c’est certain. Et puis laissons-lui une chance. Mince, je vais même le voir en VO, ça permet déjà de gommer certains défauts possibles… Et puis quoi, je m’attends à un film qui fasse à peu près le travail : c’est-à-dire me divertir 1h50 avec pourquoi pas une ou deux surprises, ou au moins pas un recours abusif aux gros mécanismes usés maintes et maintes fois. Est-ce que c’est trop ?
Bien sûr. Aucune surprise. Tout est du déjà vu, du réchauffé, et, si je suis loin d’être un génie, j’anticipe les scènes suivantes -et notamment les pseudo-revirements finaux- et j’ai ce goût amer dans la bouche. C’est le soir, je suis fatigué, ça doit être ça.
Et là où on atteint le fond du fond, quand on se retrouve face à la enième créature « mignonne-sympa-rigolote », sorte de prérequis des films de cette époque, surtout quand on tape dans la science-fichehehdhe – je vous jure que je n’arrive même pas à l’écrire en entier tellement c’est une insulte à ce genre ce film. Je ne peux plus… Bon je me dis, on peut plus faire pire

Mais non !!! On peut encore creuser ! Si, si ! En fait, tout ce film est symbolisé par une toute petite séquence, qui comporte un marteau. Elle dure quoi, deux secondes. Mais c’est deux secondes qui m’ont brulé les yeux. Et je vous pose la question, à vous, là : nous sommes à quel niveau de nombrilisme quand on fait une référence à un Marvel dans un Men In Black ? Mais putain, c’est le même acteur, on le sait quoi !!! Rhaaaaaaaaaaaa


 J’ai envie d’écrire ça maintenant : c’est bon à la fin, arrêtez de nous prendre pour des cons ! Faîtes des vrais films, avec des vrais scènes travaillées, des vrais dialogues, une vrai réalisation. Faîtes travailler vos acteurs qui ne demandent que ça je suis sûr ! Qu’on les aime ou pas parce qu’il y a un parti pris ! Qu’on se retrouve pas face à cette mélasse informe qui est supposée nous divertir ! Faîtes des vrais putain de films !!!!! Pas ça, pas ces 2h de storytelling dégoulinant…
Mais véritablement, je suis trop con. Je le savais hein, je le savais. Je suis juste trop con. Mais ils vont arrêter quand en fait ? Jamais ? Et nous, quand est-ce que nous allons arrêter d’y aller, voir ces films ?

PS : cette critique était sponsorisée par les critiques du vide : des critiques qui ne servent à rien, parce qu’elle ne sont pas des critiques et vous ont fait perdre votre temps. Pas merci Dan !

Créée

le 16 juin 2019

Critique lue 208 fois

DanC_

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