Merveilleuse Angélique par Alligator
Le premier opus avait pour moi le privilège de la découverte d'abord et d'une ou deux scènes magnifiquement ridicules ensuite. Le summum se dégageant bien sûr avec la scène de la statue offensée.
Ici, point de tout cela. Rien qu'un ramassis de complots compliqués, à la mise en scène laborieuse, de dialogues insipides (comme rarement).
Et si peu de turpitudes, du moins pas assez abouties pour allumer la lampe magique. Quelques coups de fouet, quelques dos au divin dessin féminin et puis c'est tout, même pas de peau de zob. Cette Mercier est très belle mais on s'emmerde grave donc.
Rochefort sans moustache joue toujours juste. Ce qui est somme toute d'une facilité déconcertante face à cette floppée de médiocres.
Trintignant fait une apparition avec toupet. Dans tous les sens du terme.
Et Philippe Noiret aussi, enfin un moment très drôle : il post-synchronise un gargantuesque policier glouton et obsédé mais tout aussi crétin que la plupart des personnages.
Le niveau est on ne peut plus bas. L'humour est au ras des paquerettes, juste un peu plus haut, se contentant de jouer sur le physique nabot d'un nain gesticulant.
Hautement évitable ce morceau d'Angélique, vivement qu'elle voyage!
5