Du pur cinéma
Tout simplement du grand cinéma. Si les deux volets sont réellement différents, ils se complètent parfaitement et le personnage Mesrine, plus complexe qu'on a bien souvent voulu le décrire, est ici...
Par
le 18 juin 2011
24 j'aime
Voici, après pas mal de balbutiements (changement de réalisateur, scénario remanié,...), le biopic consacré à Jacques Mesrine. Les moyens ont été mit en oeuvre (casting alléchant, reconstitution rigoureuse, scénario dense) afin de s'approcher au plus près des faits et aussi montrer que le cinéma français en a dans le ventre.
Autant le dire tout de suite: Vincent Cassel est absolument énorme en Mesrine. Il a su capter parfaitement le caractère ambivalent du mythe. Cela dit, le script a bien du aider: jamais il ne montre Mesrine comme un héros ou un salaud. Ce dernier se situait quelque part entre les deux, et c'est peut être pour ça que le spectateur a de la sympathie pour lui. Tour à tour émouvant, révoltant, hilarant, virevoltant, Mesrine était un vrai personnage de cinéma, qui voulait sa vie Bigger Than Life.
Ce premier volet s'avère le meilleur des deux: très cadré, s'intéressant peut être davantage aux motivations qu'à l'action. Cela dit, le deuxième volet est d'une très bonne facture également. La réalisation de Richet est absolument parfaite d'un volet à l'autre, car s'adaptant parfaitement à l'état d'esprit d'un Mesrine qui va devenir de plus en plus incontrôlable. La musique, signé Marco Beltrami, est un petit bijou (le thème principal est excellent). Tout est fait pour nous prendre aux tripes comme rarement, et il faut bien avouer que c'est très rare pour le cinéma français. Force est de constater que Thomas Langmann est un homme aimant relever les défis. Avec Astérix, ce fut un échec, mais ici c'est une réussite. Du cinéma français comme on aimerait en voir plus souvent: inspiré et couillu.
Créée
le 28 juil. 2019
Critique lue 125 fois
D'autres avis sur Mesrine - 1ère Partie : L'Instinct de mort
Tout simplement du grand cinéma. Si les deux volets sont réellement différents, ils se complètent parfaitement et le personnage Mesrine, plus complexe qu'on a bien souvent voulu le décrire, est ici...
Par
le 18 juin 2011
24 j'aime
"_Quand je serai grand, je serai Jacques Mesrine. _Belle ambition! Pourquoi? _Ce mec, il a de l'honneur. _Ah oui? Et c'est quoi l'honneur? _Si tu me manques de respect, j'te fume et je nique ta mère...
Par
le 9 oct. 2015
21 j'aime
On pouvait s'attendre une œuvre à la gloire de ''Merine''... et bien non! Sans parti pris, le film nous fait suivre froidement le parcours d'un mégalo grande gueule et velléitaire, qui n'a pas...
Par
le 6 déc. 2009
11 j'aime
3
Du même critique
Peut-on partir avec un avantage si l'on décide d'aller voir l'adaptation d'une œuvre matrice dans la littérature ? Oui, en ne l'ayant pas lue. Il n'est pas toujours aisé de jongler entre...
Par
le 15 sept. 2021
66 j'aime
8
Dur d'échapper à son rôle phare. Propulsée sur le devant de la scène avec le rôle d'Amy dans le d'ores et déjà classique Gone Girl réalisé par David Fincher, l'actrice Rosamund Pike n'a pas ménagé...
Par
le 20 févr. 2021
60 j'aime
Huit mois, ça peut être un vrai obstacle à la compréhension à l'ère du streaming et du binge-watching. Tout spécialement si vous vous lancez dans la suite d'un film pas très fameux, et que cette...
Par
le 13 déc. 2023
47 j'aime
7