Alors qu'en est-il de ce Through the never dont la bande-annonce intrigue et excite les fans depuis des mois ? C'est un putain de concert de Metallica. Sur écran géant, avec un gros son dont les basses font remuer les tripes et le volume donnerait presque envie de sortir les boules Quies, le groupe affirme une fois de plus son statut de maître indétrônable du heavy, que ce soit en matière de songwriting, de performance scénique, de sens du (grand) spectacle ou de marketing.
La 3D sert impeccablement les jeux de lumière, l'impressionnante scénographie et la virevoltante réalisation de Nimrod Antal (réalisateur de Predators), dont les 24 caméras permettent une immersion totale et donnent l'impression d'être tout à la fois dans le public et sur scène.
La setlist est impériale, le mix puissant (même si Hammett est un poil trop en retrait), l'intrigue de fiction (un coursier doit rapporter un objet mystérieux au groupe alors qu'à l'extérieur la ville est en pleine guerre civile post-apocalyptique) semble scénariser le concert et lui apporte un supplément d'âme troublant.
Ça sort aujourd'hui dans les salles, c'est moins cher qu'une place de concert (pour des sensations similaires, un gros son plus confortable et un point de vue idéal) et plus tripant qu'un DVD live dans son salon. Bref, c'est fuckin' Metallica, et pour les fans c'est une expérience immanquable !