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Duplicity lights
Il faut un certain temps pour mettre le doigt sur l’emprise générée par Midnight Special. Parce qu’il est accidenté, parce qu’il n’est pas exempt de défauts, le trajet qu’il propose nous embarque...
le 17 mars 2016
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spectre lumineux
Fan. Je suis fan. Fan de Jeff Nichols. Fan de ce qu'il fait, de ce qu'il dit, de ce qu'il filme. De sa manière d'embrasser le genre pour dire des choses finalement très personnelles. Avec Midnight special, c'est la question du père, la condition de parent et de comment accompagner son enfant dans la vie qu'aborde le réalisateur texan. SF resserrée, au cordeau, de belles pistes abandonnées servent l'intrigue, beaux personnages (Edgerton notamment), plusieurs scènes dantesques (une "scène d'enquête" du FBI dans une ferme sectaire qui convoque les fantômes de waco, un "viol" par les yeux proprement sidérant...) C'est fluide, beau, allégorique en même temps qu'un bel hommage à la science fiction des années 80. La première heure est suberbe. Le segment final en fait trop ? Qu'importe...
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Créée
le 19 févr. 2016
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