L’idée d’un film sur Miles Davis est un projet de longue date de Don Cheadle, voilà maintenant plusieurs années que l’acteur envisageait ses débuts en tant que réalisateur avec un long-métrage contant la vie de son idole. Cheadle aurait pu choisir parmi plusieurs formats: Un conte purement chronologique; Un historique de sa musique soutenu par des séquences documentaires; Ou alors une vision romancée des événements clés de la vie tumultueuse du trompettiste. Au lieu de cela, il a eu la bonne idée d’emprunter le chemin le plus improbable, mais certainement pas le plus facile; En se basant notamment sur une période bien précise de la vie de Davis, puis en la remaniant et en la transformant en une vision fantasmée sous forme de véritable thriller, dont l’intrigue est soutenue par de nombreux flashbacks relatifs aux événements clés du passé du chanteur, Cheadle a accouché d’un film qui se révèle passionnant du début à la fin mais qui risque fort de décontenancer n'importe quelle personne essayant d'obtenir une image réaliste du développement personnel et musical de Miles Davis.


Cheadle a réellement donné tout ce qu'il avait pour ce film. En plus de jouer lui-même le rôle difficile du légendaire musicien de Jazz, il a également réalisé le film, co-écrit le scénario avec Steven Baigelman, et contribué à certains des arrangements musicaux originaux. Un acteur qui apprend à jouer de la trompette dans le seul but de rendre justice à l'œuvre de Davis aussi authentiquement que possible est bien évidemment un effort louable, mais est-ce pour autant pertinent cinématographiquement parlant? C’est ce que nous allons voir de suite.


Explications:


S’étalant sur une période de cinq ans à la fin des années 1970, en narrant les problèmes personnels et les névroses de Davis, qui finirent par le faire vivre en reclus dans sa maison de Manhattan, ce film nous conte l’histoire d’un journaliste (fictif) de Rolling Stone, Dave Brill (Ewan McGregor), qui vient rencontrer Miles chez lui à la recherche d'une nouvelle histoire à raconter. Après un premier contact mitigé, ils commencent progressivement à développer une relation de confiance, principalement grâce à la persistance de Brill, qui lui permet notamment d'obtenir de la cocaïne, produit dont Davis était totalement accro à cette époque. Lors d’une de leurs séances de sniff pendant une fête, un enregistrement d’une session privée de Davis est dérobé et tombe entre les mains du producteur de musique Harper Hamilton (Michael Stuhlbarg) qui cherche ensuite à le vendre à Columbia Records, dont les cadres sont désireux de sortir un nouvel album de Davis, album qui ne s’est jamais fait en raison d'un désaccord financier. S'ensuivront diverses péripéties dont une course-poursuite en voiture impliquant Davis et Brill, lancés à la recherche de l’enregistrement volé, et qui finissent par remonter jusqu’à Harper. Davis se voit finalement forcé de collaborer avec lui, ce qui sera le point de départ du renouveau de sa carrière musicale...


Dans ce scénario fantaisiste, le film relie divers éléments de la vie de Davis, soutenus par de nombreux flashbacks, notamment de ses débuts en tant que leader de la musique Jazz, son arrestation à l'extérieur de Birdland, son mariage difficile avec la danseuse de ballet Frances Taylor (Emayatzy Corinealdi) et une brève scène de session d'enregistrement avec Gil Evans (Jeffrey Grover). Les transitions entre chaque scènes sont particulièrement remarquables, traversées par des moments d’émotion intense qui aident les séquences à se connecter les unes aux autres, ce qui est finalement une bonne représentation de la façon dont la mémoire fonctionne le plus souvent, mais l’élément le plus surprenant du scénario reste tout de même le fait que le film bascule dans le genre du thriller d'action sans crier gare, un choix de narration pour le moins étrange pour un biopic sur un musicien, mais on se rend assez vite compte que la mise en scène de Cheadle donne un réel sens à ce que nous voyons à l’écran, cette fiction n’est finalement qu’une représentation de la vraie personnalité de Miles Davis, soit celle d’un homme qui a constamment harcelé l'establishment ainsi que tous ceux qui le représentaient, mais qui possédait également une personnalité sensible l’ayant conduit à mener des relations amoureuses intenses et à tisser des liens forts avec de nombreux musiciens de son époque. Comme Davis le disait lui-même: "Je suis un Gémeaux", un homme avec deux personnalités; Le guerrier colérique, violent et passionné, et l’artiste créatif, luttant pour la domination de son côté sensible. Cheadle parvient à faire magistralement ressortir les deux aspects de sa personnalité grâce à une performance marquante, exubérante tout en sachant rester sobre quand cela se révèle nécessaire.


Pour les aficionados de musique Jazz en particulier, la question importantissime concernant ce film sera bien évidemment l'image qu’il renvoie de Davis et de l'héritage de sa musique. D'un côté, son énergie, sa fluidité et son empathie pour le personnage de Davis donnent au musicien un côté indéniablement charmant, bien que fantasmé, ce qui se retrouve également à travers les autres personnages fictifs dont la vie est chroniquée dans le film. Quand on connaît le nombre de films sur ces héros musicaux qui se révèlent malheureusement insipides et ternes, celui-ci a le mérite de se rendre mémorable. Et de donner à Davis un rôle à sa juste mesure, soit celui d'une des grandes figures tragiques de notre temps. Mais d'autre part, son rythme frénétique et son manque de précision historique peuvent être ressentis comme une véritable insulte à l'histoire de la musique et à la vie réelle de ce musicien incroyable. Ce film ne dépeint quasiment rien de la vie de Davis à Saint-Louis, de ses luttes avec son père, de ses rencontres à Paris, de ses remarquables efforts créatifs au début de sa carrière, de son mariage ultérieur avec Cicely Tyson, de son sentiment permanent de culpabilité et de honte. Quiconque s’étant suffisamment documenté à son sujet sentira que ce film n’est finalement qu’une vision fantasmée d'une vie déjà vécue aux limites extrêmes de ce qu’un artiste peut vivre.


En effet, Miles Ahead se présente dans sa forme comme un amalgame chaotique de sons et d'événements tirés d’une époque à la fois sauvage et excitante, dans ce film, le vrai et le fictif se mélangent sans peine, le titre même du film est judicieusement choisi, faisant référence à un album de 1957 qui a vu Davis étendre son univers musical au-delà du Jazz et commencer à toucher la musique populaire. Le film raconte, de façon non linéaire, une période fortement perturbée de la vie du musicien, située à fin des années 1970, lorsqu’une addition de choix de vie destructeurs et d'abus de drogues finirent par chasser Davis hors du système, hors de la musique et presque hors de son propre esprit.


Miles Ahead étudie la vie et l’œuvre d'une légende musicale dans toute sa complexité, avec plus ou moins de réussite. Si le scénario délirant a parfois des airs d’instrument trop spectaculaire pour être justifié par le film, Cheadle l'utilise habilement pour capturer le psychisme en décomposition d'un homme qui tente de se rendre compte de sa dépendance malsaine à la cocaïne et de sa culpabilité pour toutes sortes d'échecs personnels, interpersonnels et monétaires, ainsi que sa lutte pour trouver sa place dans un monde qu'il méprise. Tout le monde semble vouloir obtenir quelque chose de lui, de la puissante multinationale Columbia Records, au simple hipster blanc qui cherche juste à se faire inviter à l’une des fêtes données à la maison de Davis dans le but de profiter de sa célébrité, même le personnage de Brill fait partie de cette catégorie, lui qui se révèle pourtant être le plus grand allié de Davis face à l’industrie du disque, essayant constamment d’aider le musicien troublé à se relever à chaque chute.


En ce qui concerne le pur travail d’acteur, Cheadle accomplit certainement l’une de ses meilleurs performances à ce jour, en offrant un portrait physique et déchirant d'un homme au bout du rouleau, notamment en prenant un timbre de voix rauque, écorché et agressif, en reproduisant parfaitement le regard et l’arrogance infinie de Davis mais aussi en parvenant à commuter aisément entre le charme et la menace, de façon tellement crédible qu'il en devient parfois inquiétant. Cheadle est surtout parvenu à capturer le talent bien connu de Davis pour obtenir tout ce qu'il voulait quand il le voulait. Finalement, le seul problème découlant de cette performance est que le personnage finit par devenir plus important que le film lui-même, et Miles Ahead prend parfois des airs très hagiographiques au détriment d’une certaine forme de crédibilité. Le développement psychologique de Davis n’en reste pas moins fascinant, notamment au travers d’un simple geste suffisant à définir sa personnalité; Son refus de reprendre une trompette en main, un choix cornélien pour un musicien comme lui, qui sert à masquer une douleur bien plus profonde. Pourtant, outre la volonté du film d'aborder les aspects les plus vicieux de Miles Davis, on aperçoit toujours en filigrane l'homme qui croit en la vraie puissance de son métier, comme le démontre l’une de ses répliques lancées à Brill: "Ma musique n’est pas du Jazz. C’est de la musique sociale".


Miles Ahead est loin d'être un biopic musical traditionnel, pour le meilleur et pour le pire. C'est une étude exubérante de ce que le monde de la musique fait subir à bon nombre de ses étoiles; Comme le démontre l’intérêt de Columbia, qui n’est au final que de marchander avec le chanteur dans un but lucratif avant tout, malgré toutes les promesses qui lui sont faites, même un personnage comme Brill, qui se soucie pourtant personnellement du sort de Davis, n'est pas totalement désintéressé dans ses actes. Ce fait se vérifie à l’aide d’une seule phrase, prononcée dans les bureaux de Columbia, lorsque Davis refuse de recommencer à composer de la musique, "Il est probablement plus rentable mort que vivant maintenant, hein?" Le thème de l'exploitation pèse lourdement sur Miles Ahead, que ce soit au travers des nombreuses personnes orbitant autour du chanteur; De la police, qui avait violemment battu Davis à l'extérieur d'un club dans lequel il était pourtant tête d'affiche; Ou même de sa difficile relation avec sa première femme, Frances Taylor.


Le film évoque cette relation comme le principal cas d'étude du côté plus sombre du musicien. Sa première rencontre avec Frances est un franc succès. A ce moment précis, Davis est déjà un nom bien connu du monde de la musique, possédant une réputation formidable, mais leur relation dévie dans la violence émotionnelle et physique en très peu de temps. Si ces scènes présentent avant tout un aspect mélodramatique, elles constituent aussi une manœuvre audacieuse de la part de Cheadle pour reconnaître avec une certaine franchise à quel point Davis était incapable d'être affectueux, même avec les personnes qu'il aimait sincèrement. Ce qui se ressent autant émotionnellement que visuellement, notamment à travers un montage juxtaposant de vieux Polaroid avec les photos de mariage de Davis, on se rend vite compte que l’artiste prend surtout ce mariage comme une occasion d'exiger de Frances qu’elle le suive sans broncher. Elle est à la fois l'amour de sa vie, une femme chaleureuse qui peut l’aider à apaiser ses nombreuses blessures intérieures, mais aussi une forme de propriété qui ne devrait jamais oser défier le grand Miles Davis.


Miles Ahead traite franchement ce genre de sujets, bien qu’il ait parfois trop tendance à considérer le dialogue de Miles Davis comme une parole d’évangile. Même lors des violentes séquences d’affrontement entre Davis et ses interlocuteurs, dont celle menant à la dissolution de son mariage avec Frances Taylor. L’image de la légende est ici souvent représentée côte à côte avec celle du drogué abusif, mais il est tout de même révélateur que lors de chaque situation qu’il nous présente, le film finisse toujours par ressembler à une déclaration d'amour qui idéalise Davis dans toute son immortalité en tant qu'interprète moderne, suggérant sans cesse son influence sans limites et tout le culte qui l’accompagne. Au final, Miles Ahead est bien une histoire de musicien un peu plus complexe que la moyenne, mais il s’agit également d’un film ayant la forme d’une célébration classique dans sa plus grande partie.


Tout comme un morceau de Jazz improvisé, la représentation que se fait Don Cheadle de son idole est indéniablement cool, audacieuse et mémorable, mais surtout facilement accessible au spectateur occasionnel n’ayant que peu de connaissances sur le chanteur. Miles Ahead est clairement un véritable projet passionné, Cheadle gère ses multiples fonctions de scénariste-réalisateur-producteur-acteur de façon plutôt impressionnante. En ayant la bonne idée d’éviter l’approche de biopic simpliste. Dans ce film, pas de plans de Miles bébé à East St. Louis, pas d’acteur jouant son ami John Coltrane, et surtout aucune représentation des années de gloire de Miles Davis. Au lieu de cela, le film se concentre plutôt sur les années sombres de la vie de Davis, et sur des petits détails de cette période. Il s’agit clairement d’un film qui exige l'attention du spectateur, mais qui peut vite se révéler frustrant à moins d’être totalement impliqué dans son scénario, mais le jeu en vaut clairement la chandelle.


Quand on y réfléchit, les biopics sur les artistes souffrent toujours du même problème fondamental: Le génie créatif ne se prête pas bien à la dramatisation. Le fait de montrer un créatif plongé dans son travail n’est en soi pas un acte spécialement palpitant, qui nécessite souvent un véritable effort de mise en scène pour avoir de l’intérêt, un élément qui explique peut-être que la plupart des bons films biographiques soient ceux qui relatent la vie d’acteurs ou de musiciens, le simple fait de filmer une performance scénique permettant une réalisation un peu plus intéressante, mais il restera toujours le problème des limites de l'usurpation d'identité. Ces inconvénients inhérents forcent la plupart des biopics à ignorer largement l’aspect le plus intéressant de leur sujet, l’aspect personnel, la raison pour laquelle un artiste mène la vie qu’il mène, malheureusement, ce genre de détail dépasse rarement le cadre du cliché. Mais Don Cheadle a, semble-t-il, compris cela, et son film s'attaque au problème de front, en inventant certes des événements de la vie de Davis, mais cela dans le but de servir un dessein bien précis.


Cheadle a d’ailleurs lui-même déclaré qu'il voulait filmer une histoire presque entièrement fictive, ceci dans le simple but de capturer une idée bien précise de Miles Davis, un choix qui sonne comme une alternative bienvenue à la construction habituelle des films biographiques, se contentant souvent de simplement évoquer les quelques moments forts de la vie de leur sujet. C'est une démarche admirable en théorie, bien que Cheadle se saborde quelque peu avec l’intégration un peu trop appuyée de flashbacks situés dans les années 40 et 50, se concentrant principalement sur sa relation tempétueuse avec Frances, des séquences qui ressemblent malheureusement trop à ce que l’on pourrait observer dans n’importe quel autre biopic de musicien. Et c’est finalement toute la partie du métrage se concentrant sur l’histoire des bandes volées qui nous intéressera ici, on y retrouve Davis et Brill engagés dans une poursuite en voiture frénétique dans les rues de New York, échangeant des tirs avec les voleurs des biens du musicien, tout cela pourrait paraître bien stupide au premier abord, en effet, vouloir éviter la monotonie et le cliché est une chose; Mais transformer l'histoire de la vie de Miles Davis en un buddy movie à la Shane Black sur les aventures d'un mec badass et monomaniaque et de son acolyte crétin en est une autre. Miles Ahead a parfois l’air d’un film qui aurait pu être tourné dans les années 80, où l’on aurait retrouvé Gregory Hines et Billy Crystal dans les rôles principaux.


Cheadle parvient cependant à rendre le tout digeste, en démontrant un talent certain derrière la caméra, surtout en ce qui concerne la structure délibérément déchiquetée du film, oscillant sans cesse entre présent et passé. Miles Ahead a fait le choix d’adopter une approche peu orthodoxe, se concentrant exclusivement sur les années perdues de Davis, l’interprétation de Cheadle aurait pu à elle seule rendre le résultat intéressant; Mais au lieu de cela, sa performance électrique est continuellement prolongée à l’écran par son scénario farfelu prenant place dans un cadre temporel bien particulier. Un parti-pris qui place le film entier dans un véritable champ de mines cinématographique totalement inévitable, peu importe la façon dont il essaie de s’y frayer un chemin. Cheadle a essayé, et il y a beaucoup trébuché, mais le résultat final reste audacieux, bien qu’un peu maladroit par moments.


Miles Ahead se termine par un flou vertigineux entre le factuel, la fiction, le passé et le présent. A travers le personnage de Davis, c’est bel et bien Don Cheadle que l’on voit monter sur scène, soutenu par toute une génération de légendes du Jazz, y compris Esperanza Spalding et le très vénérable Herbie Hancock, entamant une session de Jam sur des mélodies très modernes. Davis a constamment réinventé son propre style jusqu'à sa mort. Les mélodies de fusion que joue le groupe sont l’un des éléments qui aident à transformer Miles Ahead en quelque chose de beaucoup plus étrange et libre qu'un simple biopic: A savoir, un acte puissant de résurrection cinématographique.


En somme, Miles Ahead est un film qui pourrait faire figure de complément parfait à Born to be Blue, le pseudo-biopic de Chet Baker semblablement expérimental et, parfois, tout aussi maladroit. Deux films à l’approche différente, mais dont la construction scénaristique par sauts incessants entre passé et présent les relient dans une même démarche globale. Ainsi, si dans Born to be Blue, nous voyions Ethan Hawke revivre la carrière de Baker sur la scène du club new-yorkais Birdland; Miles Ahead nous présentera des séquences brutales (et factuelles), comme celle où Davis se voit battu et arrêté par la police sur le trottoir après avoir accompagné une femme blanche à l'extérieur de ce même club. D’autres flashbacks mettront en vedette Davis au milieu de sa relation passionnée mais abusive avec sa première femme Frances Taylor, contribuant à faire prendre des angles bizarres au récit. Cheadle a cependant la bonne idée de n’imposer aucune forme de philosophie à travers ces séquences; Se contentant de montrer la vie telle qu'elle est, au travers de celle de son idole: Brillante, puissante, semée d’embûches et de contradictions, ainsi que de moments de pure gloire transcendante. Certains pourront essayer d’utiliser ce matériau pour en faire un pur produit hollywoodien, d’autres feront comme ce que font tous les grands noms du Jazz: Inventer, encore inventer, toujours inventer, toujours en gardant un œil sur les aspects importants de la vie, c’est ce point précis que Don Cheadle a parfaitement compris, et qui fait de ce film une œuvre qui mérite assurément le détour!

Schwitz
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le 13 mai 2017

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