« Minuscule » représente assez ce dont les français peuvent s’enorgueillir, en plus du luxe et de la bonne chère : la qualité de nos films d’animation, accouplée à la poésie, toute française (cf. Amélie Poulain), que nous pouvons insuffler à nos personnages et intrigue, décalés par rapport aux grosses pointures américaine. Alors certes, les budgets, étendues de promotion et diffusion, sont sans commune mesure avec les machines à cash américaines (parfaitement bien huilées) ; cela n’empêche ces premiers, de partager avec le spectateur une agréable fable épique (et romantique), pour petits et grands, qui loin de vouloir concurrencer le « modèle américain », le complète, avec ce petit supplément d’âme qui manque parfois cruellement aux non moins réussis grands succès Pixar et Dreamworks.
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