Batteries faibles

Initialement prévu pour être un épisode de la série TV "Amazing Stories" créée par Steven Spielberg, Miracle sur la 8e rue s'avère être une excellente comédie fantastique où les derniers occupants d'une bâtisse délabrée luttent avec désespoir pour conserver leur demeure, prévue pour être démolie par un riche investisseur. Les habitants de l'immeuble, comprenant un couple de grabataires, un peinte déchu, une hispanique enceinte et un ex-boxeur timide et réservé, vont se voir offrir une seconde chance lorsque deux étranges extra-terrestres en forme de mini-soucoupes volantes vont s'avérer aussi avides en électricité qu'habiles en ce qui concerne la réparation d'objets cassés...

Et il se pourrait bien que ces petits êtres venus d'ailleurs, malicieux et attachants, soient la solution à tous les problèmes des habitants de New York. Démarrant lentement mais surement, gorgé d'humour soft et de bons sentiments, le long-métrage de Matthew Robbins (Le Dragon du Lac de Feu) reste un excellent divertissement des années 80, avec une pléiade d'acteurs touchants et rigolos comme Hume Cronyn (bluffant), la délurée Jessica Tandy et Dennis Boutsikaris sans oublier le toujours aussi imposant Frank McRae. Les petites créatures de métal nous font constamment rire, brillamment animées par les génies d'ILM, et restent constamment réalistes, aujourd'hui encore. En somme, avec ses acteurs brillants, son histoire touchante et ses effets spéciaux discrets mais sympathiques, Miracle sur la 8e rue reste un bon petit film fantastique à la morale séduisante et aux scènes rocambolesques.