Docteur cagoule
Cela ne surprendra personne si l’on affirme que le dernier film de Lanthimos est surprenant. Ayant déjà engagé son comédien Colin Farrell sur des voies bien singulières dans son précédent et...
le 1 nov. 2017
76 j'aime
9
Fidèle à sa méthode, Lanthimos structure son film à partir d'une construction mentale dont il explore les conséquences sur des cobayes triés sur le volet. Lorgnant de plus en plus vers Haneke dans son obsession de la cellule familiale (ses codes, ses tabous, ses faiblesses), le cinéaste grec réalise avec ce quatrième long métrage un exercice de style froid et sans faille, qui peut impressionner comme il peut lasser, sa mécanique purement intellectuelle ne suscitant finalement plus aucune surprise. Portée par le brillant trio Colin Farrel, Nicole Kidman, Barry Keoghan (déjà remarqué dans Dunkerque et Margaret), cette mise à mort n'en demeure pas moins suffisamment glaçante pour maintenir en éveil.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste 2017 • Film par film
Créée
le 12 nov. 2017
Critique lue 380 fois
D'autres avis sur Mise à mort du cerf sacré
Cela ne surprendra personne si l’on affirme que le dernier film de Lanthimos est surprenant. Ayant déjà engagé son comédien Colin Farrell sur des voies bien singulières dans son précédent et...
le 1 nov. 2017
76 j'aime
9
Après le plébiscite occasionné par The Lobster, Yorgos Lanthimos revient avec Mise à mort du cerf sacré, de nouveau tourné et réalisé dans la langue de Shakespeare. Le réalisateur grec commence à se...
Par
le 26 juin 2017
62 j'aime
2
The Killing of a Sacred Deer fait partie de ces rares films qui vous prennent littéralement aux tripes. Qui vous emportent, vous happent et ne vous lâchent pas, plusieurs heures...
Par
le 6 nov. 2017
59 j'aime
6
Du même critique
La première partie est une chorégraphie muette, un ballet de croisements et de trajectoires, d'attentes, de placements. C'est brillant, habilement construit, presque abstrait. Puis les personnages se...
Par
le 7 sept. 2016
51 j'aime
7
On mesure la richesse d'un film à sa manière de vivre en nous et d'y créer des résonances. D'apparence limpide, évident et simple comme la nature qui l'abrite, L'inconnu du lac se révèle beaucoup...
Par
le 5 juin 2013
51 j'aime
16
Le malaise est là dès les premières séquences. Et ce n'est pas parce que tous les personnages sont des connards. Ça, on le savait à l'avance. Des films sur des connards, on en a vus, des moyens, des...
Par
le 14 avr. 2014
41 j'aime
21