Mission : un chemin de la rédemption qui prend aux tripes
Pourquoi la palme d'or obtenue par Mission en 86 a t-elle fait scandale ? Ici, on détient un chef d'oeuvre historique, parfaitement maîtrisé par les interprètes qui forment un casting de choix : - Robert De Niro, comme d'habitude, soigne avec brillo son rôle, ici celui d'un mercenaire inhumain (Rodriguo Menzoza) qui lui colle à la peau. Très immersif, il image excellemment l'homme qui veut souffrir pour vivre sa rédemption (Spoiler : ). - Jeremy Irons, impeccable et propre dans un rôle de prêtre jésuite (Frère Gabriel), nous fait vivre la puissance du pardon, de la non-violence, et la foi. Peu importe notre religion, on se doit se s'émerveiller face à tant de conviction qui se traduit par une soif d'amour envers ceux qui ont besoin d'aide (Spoiler : ). - On découvre aussi un jeune Liam Neeson, dans un rôle d'apprenti missionnaire, pourrait-on dire, encore frêle mais possédant une certaine énergie et implication dans la-dite mission. - Moins médiatisé mais tout aussi important, si ce n'est plus, il faudra citer Ray McAnally (Cardinal Altamirano) en apparence sobre et inexpressif, mais pour justement représenter l'autorité, et celui qui est sensé trancher du problème qui est l'objet principal du film : Spoiler : Bref, on détient un film réellement immersif, superbement filmé dans les décors sombuteux de la jungle d'amérique du Sud, avec de magnifiques thèmes du très grand Ennio Morricone (dont celui joué à la flûte dans la fameuse scène de "la rencontre avec les peuples autochtones" très humanisante). Ou encore "On earth as it is in heaven" avec ses fameux choeurs, à la connotation effectivement religieuse, sa mélodie enjouée, et les percussions qui ne sont pas sans rappeller les musiques flokloriques de certains peuples. On découvre aussi, sous l'angle de vision du Cardinal, qui est en découverte sur ces terres exotiques, les guaranis manipulés par les portugais et les espagnol pro-esclavagistes pour effectuer des labeurs d'une part; et d'autres part les guaranis occidentalisés par les jésuites et les anti-esclavgistes pour contribuer à leur donner une image plus "humaine". On entendra ainsi de superbes chorales et sopranos de guaranis pour impressionner le cardinal, évidement Spoiler : . Au niveau des émotions véhiculées par les différents principaux interpètes; on pourra citer la colère, la vengeance, le pardon, l'amour, la force, la foie. Ce film est indéniablement à conseiller pour n'importe qui, quel que soit sa confession bien sûr ! et ce pour tous les arguments cités plus hauts et surtout car ce film est hu-ma-ni-sant, en plus d'être sérieusement documenté sur les années 1750 ! Quelques soit vos priorités, ce film est indéniablement à placer dans votre vidéothèque. Spoiler : Il y aurait encore beaucoup à citer, comme des phrases puissantes et intellectualisantes prononcées tout le long du film. Par exemple, il y a l'adage de conclusion du Cardinal. Mais une explication écrite ne saurait qu'enrayer la beauté auditive à laquelle nous sommes amener à succomber lorsqu'on le découvre de soit même.
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