Alors que je m’attendais au pire, j’ai trouvé quelques bonnes choses dans ce Mission pays basque. Mais pas assez pour en faire ne serait-ce qu’un film moyen malheureusement…
Sybille travaille pour Euromarket, une grande chaine commerciale. Et elle souhaite commencer à implanter e groupe en Pays Basque en rachetant une quincaillerie. Mais pour cela elle va devoir convaincre le neveu de l’homme qui la tient, et ce n’est clairement pas gagné…
De base, le pitch est assez prévisible. Et il faut dire que la progression de l’histoire n’a rien de bien surprenant. Finalement, ce qui vient apporter un peu de piment, c’est de placer l’histoire en Pays Basque, à qui le film rend un bel hommage, mais aussi le style même du film qui tente de reprendre celui des premiers films de Guy Ritchie.Le résultat en est trés loin mais l’inspiration est indiscutable. Vient alors le gros probléme du film : la direction d’acteur. Je ne peux pas croire que tout le casting soit mauvais, mais ici, hormis un étonnant et trés drôle Daniel Prevost, le reste semble se croire au théâtre et surjoue constamment !
Si on ajoute un personnage de pseudo side-kick carrément lourd et un humour qui n’arrive que rarement à faire sourire, on est souvent sortie d’un film qui aurait gagné à se montrer plus light dans la comédie (sans pour autant la faire disparaitre), mais qui aurait du reste plus « pince-sans-rire ». Parceque le résultat, s’il est bourré de bonnes intentions, ne m’a pas convaincu…