Ali et Evan trafiquent sur les routes entre les Etats-Unis et le Canada, avec l'aide de Bone, le jeune fils d'Ali. Le jeune couple prend de plus en plus de risques.
Mobile homes est un drame américano-canadien de Vladimir de Fontenay.
Le film montre, au jour le jour, le quotidien d'un jeune couple et d'un enfant qui vivent de combines et d'expédients (trafics en tout genre, combats de coqs, restos baskets...).
Après Florida Project et le documentaire America, Mobile homes montre une Amérique qui a "la gueule de bois" et qui n'est pas le phare économique resplendissant que certains ne cessent de vouloir nous montrer en permanence.
Ce constat lucide étant fait, je n'ai pas trop été séduit par la réalisation un peu bordélique et qui traine en longueur ni par les personnages principaux - dont il n'y a vraiment plus rien à tirer - à commencer par le couple d'Ali et d'Evan.
Alors que les circonstances lui ont permis de se détacher de son boyfriend pas net, Ali ne saisit même pas sa chance dans l'entreprise de Robert, gérant honnête d'une concession de mobile homes et finira même par lui créer pas mal d'ennuis.
Au casting, on retrouve notamment Imogen Poots (Ali) Callum Turner (Evan) et Callum Keith Rennie (Robert).
Ma note: 5/10