La réputation de « Moi, Moche et Méchant » n’est plus à faire, mais la mérite-t-il vraiment ?


Dès sa bande-annonce, le film s’impose comme un film d’animation déjanté, drôle et décalé, pour le coup on ne sera pas déçu. Celui qu’on nous présente comme un méchant, Gru, est en réalité un personnage plus attachant que mauvais qui décide de voler la lune pour devenir l’ennemi public numéro un. Pour cette aventure, il va s’aider de trois orphelines, qu’il utilisera simplement comme pions avant de s’y attacher réellement, tout comme nous. En effet, la première force de ce film d’animation c’est ses personnages. On aurait pas parié sur Gru, un homme au physique ingrat et à la personnalité soit-disante machiavélique et pourtant il arrive à devenir un favoris du film. Mais ce n’est pas le seul, parmi les trois petites filles, qui ont chacune leur personnalité, on craque très vite pour la petite Agnès et sa licorne qui fait de l’ombre à Margo et Edith. Et comment parler des personnages sans mentionner les Minions ? Impossible, ils sont la révélation du film, même si on regrette un léger déjà-vu avec les lapins crétins, et nous réserve de nombreux fou-rires, ils mériteraient un film à eux seuls et par chance, c’est ce qui est arrivé quelques années plus tard !


Le scénario est original, il nous propose plusieurs surprises bien qu’un tantinet prévisibles certaines fois, mais tout ça n’est en rien gênant puisqu’on passe un agréable moment à visionner ce film. Mettre un vilain en héros d’un film pour enfant est une excelle t idée, surtout quand celui-ci se retrouve confronté à trois gamines à l’opposé de ce qu’il est, et surtout quand ses sous fifres sont d’hilarantes petites créatures jaunes aussi drôles qu’imprévisibles, promettant des moments de rigolades intenses. Ce qu’on aime c’est que ce n’est pas simplement un film où on rigole bêtement, tout est bien équilibré, on a des scènes rocambolesques, mais aussi des moments d’émotions. Voir un méchant se transformer en un père aimant c’est touchant et surtout très plaisant.


Universal réussit à se trouver une place entre les géants de l’animation 3D, mais n’a rien à leur envier avec ce film déjà culte, l’animation y est très réussie. Notons également l’excellent travail du doublage, Gad Elmaleh donne vie magistralement à cet antihéros et le film nous réserve une bande-originale explosive avec Pharrell Williams en chanteur-producteur.

Boleyn
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le 25 oct. 2017

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Boleyn

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