Maïwen semble plus à l’aise avec les films de bande ou de famille mais il n’en reste pas moins que ce portrait d’un pervers narcissique analyse et décrit parfaitement la façon d’agir du prédateur. Cassel y fait du Cassel mais est à fond dans ce rôle de lâche électrique, survolté, hâbleur et séducteur. Il arrive à se rendre tout aussi détestable à nos yeux que séduisant à ceux de Bercot que l'on regarde se perdre malgré elle jusqu'à l'ultime image. Une salutaire mise en garde pour se prémunir des déceptions et débâcles amoureuses.
On passera juste sur la symbolique de la rééducation fonctionnelle suite à un accident de ski qui n’apporte rien à l'histoire sinon de calmes parenthèses au scenario