Tony rencontre Georgio et leur passion débute en une étincelle - on baise dans le vacarme des casseroles et tout semble trop beau pour être vrai. Tony tombe amoureuse, elle est prise au piège. Son amour à elle est passion, le sien est narcissique. Oh, le grand méchant garçon… Et bien non, heureusement, nous ne tombons pas dans ce cliché où nous plaignons les pauvres femmes qui tombent dans le piège de cet homme idéal un temps, mais malheureusement volatil et désintéressé bien rapidement.
La passion va cramer les héros de Mon roi, et c'est précisément l'excès, récurrent dans le cinéma de la réalisatrice, qui empêche Mon roi de glisser dans le tout-venant des petites histoires de couples du cinéma français
La relation de Tony et Georgio est extrêmement vivante, elle palpite à l'écran comme un coeur.
Derrière l'histoire vibrante de couple qui se délite, elle offre à Bercot un rôle complexe, humain et poignant, de femme qui apprend malgré elle que la douleur n'est pas utile.


C’est donc une histoire d’amour singulière, pleine de spontanéité, charmante et bien réalisée, car nous pourrions aussi crier au mélodrame, mais le ton reste léger, souvent accompagné d’une pointe d’humour très bien placée.

Chicago
7
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le 2 mars 2016

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