On a bien le droit de rêver, non ?

Encore une belle découverte dans ma quête initiatiques aux confins du royaume imaginaire de Maître Miyazaki...

Sans pour autant figurer dans mon palmarès de l'animographie du Maître, Mon Voisin Totoro n'en figure pas moins dans les premières places. Véritable ode à l'enfance et à la magie de l'imaginaire qui l'accompagne, cette heure et demie de dessin animé est passée bien trop vite à mon goût. Voilà bien la preuve que nous sommes emmenés (encore une fois), dans un univers d'un calme et d'une douceur absolus, nous faisant oublier tous les petits tracas du quotidien.

Mei et Satsuki sont les parfaites incarnations des enfants que nous étions / sommes : espiègles, énergiques et enclin(e)s à croire à l'incroyable. Leur innocence n'a de cesse de nous charmer, de nous émouvoir. Nous ne sommes pas en reste non plus avec leur papa, agissant avec une telle gentillesse envers les siens qu'un énorme élan d'amour s'empare de nous pour cette famille vivant au cœur d'une inquiétude majeure : maman est malade...

Certes j'aurais aimé voir Totoro et ses compères plus longuement tant il m'intriguaient, et encore une fois le film se termine un peu brusquement, mais j'ai bien vite oublié ces petits manques, car avec Miyazaki, tout est toujours presque parfaitement dosé... Loin du tumulte japonais, de l'extravagance parfois caricaturale auxquelles nous avons droit avec les animés actuels, Mon Voisin Totoro est ce que j'attendais de ce clin d’œil à Alice aux Pays des Merveilles version nippone ; une petite pause, un vent frais près d'une forêt, un ciel bleu, un soleil chaud, une grand-mère qui nous regarde de loin avec bienveillance, à courir aux côtés de Mei et Satsuki.

Et comme dirait Totoro : Graaaaaaaaaooooowwwwww.