Replaçons nous au début des années '70.
La technologie qui nous entoure aujourd'hui relève de la science fiction. L'intelligence artificielle bredouille ses premiers mots et la robotique ne fait pas encore ses premiers pas...
Dès 1950, Isaac Asimov avait jeté les bases de la littérature consacrée aux robots avec son roman 'I, Robot'. Il y étudiait, de manière passionnante, les dérives potentielles, les conflits et autres dilemmes que l'utilisation de robots 'intelligents' pourraient créer. Plus d'un demi siècle plus tard, nous y sommes. Je pense en particulier aux robots militaires auxquels il est question de laisser le choix de l'utilisation de la force létale envers des humains, 'Terminator' n'est pas loin..
Le film de 1973, écrit et réalisé par Michael Crichton, le même que celui de 'Jurassic Park' aborde ce sujet. On retrouve d'ailleurs dans les deux films un concept comparable ainsi que la phrase mythique du 'J'ai dépensé sans compter'...
Je pense qu'en 1973, le film était réellement novateur. En particulier par l'utilisation, pour la première fois, d'images traitées numériquement.
Il y a ce côté vintage qui lui conserve un semblant d'intérêt. Mais c'est à peu près tout.
Le film semble inabouti, inachevé. Pourquoi les machines deviennent folles... on ne sait pas, il n'y a même pas de pistes proposées.
Il y a aussi de nombreuses questions sans réponse qui affaiblissent considérablement le propos.
Le résultat est un film sympathique, emprunt d'une certaine nostalgie, mais qui semble passer à côté de quelque-chose de plus grand.
Au niveau du jeu des acteurs, seul Yul Brynner s'en sort bien, son côté 'Terminator' à la démarche 'Robocop' avant l'heure en font le personnage central du film.
Le film est la base de la nouvelle série 'Westworld' actuellement diffusée. Je suis en cours de visionnage de cette dernière qui profite des progrès incroyables en matière d'effets spéciaux, mais qui, je dois le dire ne me passionne pas plus que ça.
On pourra voir, mais seulement si l'on se pare de sa chemise col pelle à tarte et de son plus beau Jean patte d'eph...