Une pièce de Georges Feydeau (1892). Du Feydeau pur jus dans un thème qui sera repris deux ans plus tard dans "L'hôtel du libre-échange". Comme toujours chez l'auteur, rien n'est laissé au hasard, la situation se complique au fur et mesure que la pièce se déroule et quand les situations paraissent inextricables, le délire prend le relais (les scènes où les deux bourgeois chantent l'air final de Faust, et celle du faux fantôme sont des sommets de l'art vaudevillesque. A la fin tout semble rentrer dans l'ordre, mais personne n'est dupe.