Ce Monsieur Schmidt vaut surtout pour la prestation d'un Nicholson débarrassé de (quasiment) tous ses tics habituels, qui traverse le film à demi ahuri, tout en semblant atterré par le défilé de freaks ordinaires vautrés dans la médiocrité de leurs petites vies insignifiantes. Le film offre donc malgré son compromis final une vision profondément acerbe et désenchantée de l'Amérique.
klauskinski
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le 12 déc. 2011

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