Quelle personne encéphalement à peu près bien constituée peut imaginer une seconde que G. Clooney a voulu pondre, en deux heures, un docte discours sur l'art, la guerre, l'Homme dans la guerre, le sens de l'art, le sort de l'art, le sens de la destruction de l'art, les œuvres pillées par les nazis, les Américains en Europe, l'héroïsme, la providence, etc. etc. etc. ?!
N'est-ce pas le propre de Ducon --- catégorie de fossoyeurs hexagonaux où l'on trouve notamment des individus capables, sans sourciller, toute honte bue, de voter pour l'Insoumis... puis pour le Banquier !!! --- d'exiger des autres ce qu'il est absolument incapable de s'imposer à lui-même, à commencer par le respect : respect scrupuleux de ce qui lui est proposé visuellement, musicalement, textuellement, discursivement...
Cher Ducon,
Monsieur Georges Clooney a eu pour ambition de faire toucher du doigt par le plus grand nombre, et en mode tragicomique, un épisode inconnu de la Seconde guerre mondiale : pas de disserter sur l'art, sur l'humanité, sur l'art en tant qu'incarnation de l'humanité, et que sais-je encore... ( même si certains moments s'y consacrent magnifiquement )
Toi l'omniscient, ultra-politisé, ami du genre humain, pour qui les secrets de toutes ces questions et de cette incroyable affaire n'en sont pas, je comprends fort bien que tu sois froissé, déçu, frustré, voire excédé --- notamment quant aux libertés peut-être prises par un M. Nespresso pressé de jongler avec une réalité et des enjeux esthétiques que toi tu maîtrises parfaitement.
Descends de ton piédestal, sors de ta tour d'ivoire, je t'en conjure … et comprends ce pauvre naze de Clooney, ses ambitions riquiquis pour gens riquiquis.
Dans mon coin riquiqui, je me dis que si quelques millions de gens riquiquis ont pu entr(aperç)evoir la richesse et la beauté de l'art européen --- La-beauté-c'est-subjectif, grognes-tu ; plus que ta connerie, c'est certain --- et ce qu'il doit à la chrétienté, en ces moments où les merveilles de l'Islam nous engourdissent, et bien … c'est un joli pas de franchi, me semble-t-il.
Je conçois que pour toi, le Bienveillant, ce film réac --- il s'attache au passé, aux racines et manque terriblement de Noirs, de PD et de lesbiennes, non ? --- soit insupportable.
Mais, encore une fois, je t'en conjure, fais un effort : oublie tes abondantes lectures sur l'art médiéval, sur les Pietà, sur Rembrandt... Oublie Florence ! …
Daigne te mettre à genoux parmi nous.
Prions...............................................