Ce film mérite amplement son succès.
Tout d'abord, la complexité du personnage rend intéressant tout le déroulement du film et donne vraiment de l'originalité au rythme du film. Le fait que ça soit coupé en trois partie (Enfant - Adolescent - Adulte) accentue aussi sa quête d'identité.
Moonlight a mis en place un environnement bien organisé avec des problématiques comme le harcèlement scolaire, l'homosexualité et le milieu difficile dans les ghettos aux États-Unis (Drogue et violence).
J'ai apprécié en particulier la prestation de Mahershala Ali en tant que Juan et de Janelle Monae jouant Teresa. Ce sont les acteurs qui se sont le mieux illustrés de part leur aisance, leur façon d’interpréter leur personnage et leur charisme.
Au niveau de la réalisation, du montage, du décor et de la musique, je n'ai pratiquement pas observé d'erreurs. Barry Jenkins a effectué du bon boulot.
De plus, le film laisse une bonne moralité : Savoir qui on est et s'assumer tout en s'adaptant à la société. En sachant qui on est, en connaissant son identité puis en restant fidèle à soi-même, la confiance en soi grandit et on se projette très loin dans l'avenir (d'où le clair de lune se situant dans le ciel jusqu'à en devenir bleu).
Par contre, la fin du film laisse à désirer.
Dans l'ensemble, je trouve que c'est un film agréablement posé et touchant à cause de la souffrance du personnage principal sans repères ni identité.
MoonLight nous fais réfléchir sur le sens de la vie que nous vivons et celle que nous voulons prendre.