La perfection n’est plus sur une toile ou dans un son, elle est adolescente, svelte, blonde et masculine.
Insouciante et spontanée elle déroule ses procédures estivales sans un regard envers un embusqué au portes de la vieillesse régénéré par une sublime apparition de chair et de sang remettant en question l’approche d’une beauté auparavant considérée comme impalpable sans sa révélation par les arts.
L’artiste bouleversé par une pulsion émotionnelle intense et soudaine émiette lentement sa lucidité en se laissant emporter par le lyrisme de ses perceptions naviguant entre une homosexualité refoulée et une contemplation au bord de la syncope.
Lent et peu bavard Mort à Venise accompagné de la "désespérante" musique de Malher entame l'édifice sensitif d'un personnage hautain, distant de la pluralité d’un site de vacances déroulant sa logistique balnéaire jugée sans intérêt et sans âme par un intellectuel sentencieux confronté à une révélation suprême intouchable et destructrice formatée pour l'emporter en le perturbant au préalable par les tourments les plus virulents.