En 1988, Jeremy est un jeune collégien, qui vit ses premiers émois, et qui aimerait inviter une fille à danser au bal de la Saint-Valentin. Hésitant, mais plein d’espoir, il va donc s’enquérir de trouver une valentine. Il se dit, alors qu’il est assis sur une chaise, avant de se lancer, comme Willy Denzey (#Déso) : « lève-toi, lâche-toi, maintenant faut qu’ça bounce. »
Il va donc tenter sa chance et se prendre un râteau à chaque fois, devant même essuyer des moqueries assez humiliantes. Shelley, Lily, Kate, et surtout Paige, la pire de toutes, qui lui lance un odieux : « j’préfère crever la gueule ouverte, ouais ! ». Vous savez, le « ouais » du dédain mêlé au dégoût.
Puis, il s’approche de Dorothy, qui est seule dans son coin également. Vous savez, le genre de filles catégorisée comme pas jolie, que personne ne calcule à l’adolescence. Il aurait pu lui sortir, tout de go, une petite citation du fabuleux groupe Tragédie : « ma baby danse pour moi, emmène-moi où tu vas, quand tu bouges comme cela, tu sais que j’aime trop ça. » (#PasDeso)
Alors que Jeremy et Dorothy s’embrassent, quatre garçons sans avenir débarquent et se moquent de ce jeune couple. Pensant qu’être avec Jeremy est une honte, elle dit qu’il l’a forcée, et le rejette. Du coup, notre jeune ado va prendre cher et sa vie va devenir un enfer, comme il sera expliqué plus tard dans le film.
Treize années plus tard, on retrouve les cinq demoiselles qui ont bien grandi. Alors que la Saint-Valentin approche, elles vont recevoir des cartes pour l’occasion envoyée par un inconnu. Chacune commence par une phrase mignonne, qui vante le sentiment amoureux, mais finissant pas une phrase assez glauque et terrifiante. Elles vont donc être en danger de mort, c’est l’heure de la vengeance ! Un tueur va donc s'inviter au bal, masqué... ohé ohé !
Pas fan ! Le jeu d’acteurs est assez médiocre, avec pourtant des actrices et des acteurs plutôt connus, et l’histoire manque clairement d’originalité. Le mélange horreur/humour n’est pas déplaisant en soi. C’est juste une question d’entrer dedans et, pour moi, ça ne l’a pas fait.