Givre de la jungle
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Le titre annonce une passation de pouvoir: du Livre, voici venir la Légende, de l'enrobage romanesque, voici venir l’âpreté du mythe. Et là problème. Mowgli fonctionne, Mowgli a des effets visuels magnifiques, Mowgli détonne avec le dessin-animé par sa noirceur ambiante et colle davantage au récit de Kipling. Oui certes. Mais Mowgli oublie trop facilement l’adaptation effectuée par Jon Favreau qu’il pense réinventer en y pompant la majeure partie de sa patte esthétique et dramatique. On connaît le véritable talent d’Andy Serkis dans la motion capture, mais ce procédé ne confère aucune légitimité à un tel fac simile dénué des chansons où le sang remplace le chant. L’ambition du réalisateur sonne trop souvent prétentieuse, cherchant en vain à s’écarter des productions Disney tout en réitérant une même structure scénaristique, une même imagerie non dénuée de magie, une même prouesse technique en somme. Mowgli : la légende de la jungle crie au loup sans renouveler quoi que ce soit, avoue ainsi son incapacité à proposer autre chose qu’une déclinaison tout à fait acceptable du Livre de la Jungle, mais guère innovante.
Créée
le 15 déc. 2018
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