Mulholland Drive par paulscholes
Face aux films de David Lynch, nous sommes tels des orpailleurs en quête de rêve. Nous apercevons d’abord un magnifique filet d’or qui s’écoule avec la rivière, qui nous allèche et nous émerveille mais reste insaisissable. Seulement, une fois nos outils en main, nous pouvons attraper l'une après l'autre ces paillettes d’or, et, comprenant un peu plus la complexité et le génie des films de Lynch à chaque nouvelle vision, ce filet d’or tantôt inaccessible coule désormais entre nos mains chanceuses, et nous sommes encore plus émerveillés devant la beauté de la matière. Ce phénomène tout lynchien atteint son paroxysme avec Mulholland Drive, archétype suprême du film lynchien.