Un jeune couple, après la perte de leur fils et la nouvelle qu'ils ne pourront plus avoir d'enfants, décide d'adopter un jeune garçon de 8 ans, Cody. Mais les rêves du jeune homme se matérialisent lorsqu'il dort... Ainsi que ses cauchemars.
C'est une bonne surprise par son parti-prit. Vendu comme un film d'horreur, on pouvait s'attendre à quelque chose de très classique à base de scare jump, surtout que le réalisateur donnera la même année Ouija: les origines. Premier fait étonnant, il arrive à éviter la plupart des clichés de films horrifiques avec des gamins: Il n'est ni énervant, ni inquiétant, ni silencieux... C'est un gamin joyeux, qui tente de s'adapter, de tisser des liens... Loin du cliché du gamin renfermé que l'on a dans ce genre de scénarios.
Pareil pour le père qui est en général en retrait voir absent de ce genres de films. Il est là, compréhensif, gentil, a la tête sur les épaule. Un père, quoi. C'est bête, mais c'est rafraichissant d'avoir un père et un mari normal dans ce genre de film où la figure maternelle est presque automatiquement mise en avant au détriment du père qui est soit absent, soit un salaud.
petit bémol pour le personnage de la femme, trop classique malheureusement (mais c'est presque inévitable tant ce rôle a été traité dans le genre).
Ensuite le film s'avère plus poétique que prévu et nous offre quelques très beaux plans. Oh, il n'évite pas certains poncifs, mais sait globalement jongler habilement entre moments presque magiques, puis d'autres avec plus de tensions et une créature pas trop mal. Nous sommes presque face à un film fantastique proche de ce qu'aurait plus faire un mélange entre Shyamalan (dans sa bonne période) et Burton (dans sa bonne période).
Malheureusement la dernière demi-heure tombe un peu dans le classicisme que le film avait éviter jusque là. Dommage, mais pas au point de bouder mon plaisir.