(si t'as reconnu la chanson qui inspire ce titre je dis bravo)*
Le pitch: Jessie et Mark adoptent un petit garçon orphelin, Cody, abandonné par ses deux premières familles d’accueil. Le couple se remet tant bien que mal de la mort de leur premier enfant, noyé dans son bain, et prennent l'arrivée de Cody comme un nouveau départ.
Très vite ils s’apercevront du don extraordinaire de Cody: ses rêves se matérialisent. Fascinant et magnifique au départ, ce don se montrera très vite terrifiant.
Mon avis: Je suis agréablement séduite par ce film au scénario somme toutes assez simple. Les acteurs sont bons (sans toutefois être excellents), de même que l'ambiance penchant vers le merveilleux autant que l'horreur, la Bo et l’esthétique, et le film est bien rythmé.
Mais j'ai surtout aimé la fin, qui s'avère être un plot twist qui se montre très émouvant.
Dans cette ambiance-là, j'ai un peu retrouvé ce qui m'avait plu dans L'Orphelinat, un côté très enfantin et à la fois très sombre, avec une fin qui surprend.
Pour les moins: déjà je pense qu'ils auraient justement pu pousser plus loin l'aspect merveilleux - qui dans le film se traduit par un élément unique, les papillons, dont Cody est passionné. Les rêves d'un enfants sont tellement riches qu'ils auraient pu développer beaucoup plus.
Je peux aussi critiquer le fait que le personnage de Jessie se montre plus agaçant qu'attachant, même si je comprends ses motivations. On peut aussi se dire que le personnage de Mark est au final peu présent, voire anecdotique, mais justement, je pense que ce film est surtout un dialogue entre Jessie et Cody, mais là encore ça ne va pas vraiment au fond des choses, et c'est dommage.
En conclusion: pour moi c'est une bonne surprise, surtout que je ne connaissais rien du film, je l'ai choisi au pif (quasiment), du coup je n'avais pas de grosses attentes; malgré le fait que ce film aurait pû pousser beaucoup plus loin son propos.
Disons que ce n'est pas parmi le top du top comme pourrait l'être L'Orphelinat ou les films de Del Toro (disons que même si on est pas au même niveau, Before I Wake m'a évoqué ce dernier, de par les thèmes mêlés de l'enfance, le merveilleux, l'horreur, les terreurs enfantines, etc), mais il se défend bien à côté de toutes les bouses dont on est inondés dans le genre.
Et à titre subjectif, la fin m'a beaucoup touchée, et je me suis laissée embarquer dans cette histoire assez facilement, et pour moi ça vaut largement tous les petits défauts. Je pense qu'il vaut au moins le coup d’œil.
*(si tu n'as pas la référence - déjà honte à toi - la voici)