Mouirf… Bon, on va dire qu’en fin de compte ça reste gentil et que c’est bien là l’essentiel... OK, Bruce Dern incarne un papy grincheux fort sympathique… OK aussi, je suis sûr qu’Alexander Payne y a mis toute sa sincérité, ce qui fait qu’au final ça passe plutôt bien (parce que oui, Alexander Payne ça reste un mec qui sait mener sa barque)… Mais bon, ce film j’ai l’impression de l’avoir un peu déjà vu ailleurs. Il y a un peu (beaucoup) de « l’Histoire vraie » de Lynch ; de la même manière que j’ai cru reconnaître des personnages d’un peu partout ailleurs mais sans savoir vraiment lesquels. Au fond il n’y a rien d’original là-dedans. Même le noir et blanc semble un cache-misère tant il est injustifié et finalement assez mal foutu (peu de contrastes d’où une atténuation des lignes et de la profondeur : bref, je ne suis vraiment pas fan…) C’est la banale histoire du papa et de son fiston ; du sens de l’héritage ; du crépuscule de la vie… Alors du coup – je ne m’en cache pas – je me suis un peu langui face à ce film. Mais bon, il y a toujours un petit sourire tiré ça et là ; toujours une petite dimension sympathique à cette affaire pour que je reste posé et que je me laisse prendre par cette gentille atmosphère. Rien de révolutionnaire donc, mais comme quoi, la sympathie rend tendre…