Ils sont 5 avec le Q.I. d'un lama un lendemain de fête. Ils aiment la bière, les coupes mulet, la techno et le tunning. L'un d'entre eux aime son chien. Ils sont Hollandais et la crise ne les épargnera pas...quoique, c'est peut être leur manque de sérieux et leur incompétence. Ils sont... Les New Kids Turbo.
Là comme ça, ça défrise, ça donne envie. Ca sent le Dikkenek sous un mix d'ecstasy et de Red Bull. Et c'est exactement ça ! Une mise en scène rapide et énervée pour un film qui ne se refuse rien dans le délire qu'il souhaite propager mais qui malheureusement n'arrive pas à nous captiver pleinement. Car si sur les personnages limités qu'il décrit, New Kids Turbo n'est pas en reste, le film souffre quand même de l'inexistence de son scénario. On rigole un peu, beaucoup sur la fin devant toute cette démesure assumée mais on ne vibre pas et l'ensemble reste très inégal. Le film ne dure qu'une heure vingt mais il arrive quand même parfois à se faire long. Et si le réalisateur nous présente une belle bande de bras cassés en s'en moquant ouvertement, il n'oublie pas de se montrer attachant et admiratif devant ses chômeurs pour qui la vie n'a finalement rien de compliquée. Une tentative sincère et volontaire qui se solde malheureusement par une demi-réussite.
Après, pour ce genre de film, on peut penser que l'état d'esprit et la situation (à moitié alcoolisé avec une bande de potes) peuvent y être pour beaucoup. Une expérience non concluante qui devra peut être être renouvelée.