Ce film a pleins de petits défauts. A commencer par l'horrible tatouage de cobra sur la bedaine de Kurt Russel, qui fait automatiquement de lui un beauf de niveau 30. Mais en faisant abstraction de ces défauts on se retrouve face au film qui représente sans doute le plus les années 80. La musique de Carpenter, toujours aussi efficace, les looks improbables, Les HUD verts qui font bip bip, la fumée bleue qui sort des trottoirs...
Et puis ce film est bourré de bonnes idées. A commencer par le concept de base. L’île de Manhantan est une prison a ciel ouvert géante... C'est tellement génial qu'on se demande pourquoi personne n'y a pensé avant. Et puis il y a ce combat de batte de Baseball, les lustres sur la bagnole du Duc, le puit de pétrole dans le salon de Harry Dean Stanton. Des petits trucs qui donne vie à l'univers créé par Carpenter et qui donne au film cette saveur si particulière. La même année sortait Mad Max 2, l'autre fleuron de la série B des 80ies. Au final, New York 1997 est un peu le pendant urbain de Mad Max 2. On pourrait presque penser qu'il s'agit du même futur apocalyptique, mais à deux endroits différents.
On pourrait simplement reprocher au film d’être assez pauvre en terme de rebondissement. Le scénario est assez linéaire et au final, la mission de sauvetage du président s'effectue sans trop de difficulté, compte tenu du lieu relativement hostile. Mais pour être honnête, on ne regarde pas forcement New York 1997 pour son scénario.