L'avantage de ce film, enfin de cette succession de scénettes, de courts métrages, d'histoires, enfin on ne sait plus trop, c'est qu'on peut très bien se rendre compte de la différence de niveau entre les réalisateurs.
D'une seconde à l'autre, on passe du coq à l'âne et d'une réalisation animée à un type de réalisation contemplatif sans comprendre pourquoi. Ca pourrait être pas mal, mais il y a trop peu de cohérence dans ce film pour être attentif de bout en bout.
Ce qui est attirant, c'est la ribambelle de stars et de réalisateurs, mais au final tout se confond, on comprend plus rien et on reste sur sa faim concernant certaines scènes. Pourtant tout n'est pas à jeter, certains passages sont très bons, complets et se suffisent à eux-mêmes (l'histoire d'Eli Wallach, de Robin Wright ou d'Orlando Bloom) alors que d'autres frisent le ridicule voire le pathétique au sens propre du terme (l'histoire avec Shia LaBeouf ou celle de Chinatown).
En regardant le détail des réalisateurs et des acteurs, je me suis rendue compte que c'était pas très Américain, tout ça. Dommage pour un film sensé dépeindre New York, j'ai pas l'impression que chacun ait rempli son contrat en montrant une scène de New York qu'on ne verrait pas ailleurs (ce que Brett Ratner a bien fait).
Déception.