New York, I Love You par Gaylord G
Plusieurs histoires s’entrecoupent pour former une vision globale de la population New-Yorkaise, de leur activités, de leurs passions, de leurs modes de vies et de pensés. En choisissant un panel d’histoires atypique ce film nous dépeint alors magnifiquement cette ville si haute en couleurs, si vivante et passionnante. Sans nous mentir mais en enjolivant légèrement les traits, chaque bout de vie semble passionnant. On y croise alors des artistes, des passants d’un instant, des parents, des amants, des amoureux, des passionnés, des paumés, des visages inconnus pour la plupart mais portés par des stars Hollywoodiennes acceptant ici leur rôle anodins en nous offrant un jeu d’acteur sincère et touchant.
Poétique, romantique, coloré, tendre et langoureux, "New-York, I Love You" surprend agréablement. Court moments intenses, dialogues et monologues profonds, simple rencontre fortuite pour partager un moment de plaisir communautaire, moment hors du temps, rencontre d’un soir ou départ de romances, on y voit alors tout ce qui a fait la qualité de "(500 Jours) Ensemble" ou de "La Crise" : un témoignage sincère de la vie.
Sans effusion de sentiments, sans effets superflus ou morale grandiloquente, "New-York, I love You” est un curieux et étonnant témoignage. Sincère et honnête, il donne alors, comme jamais, l’envie intarissable de découvrir ce lieu.
Un film qui donne une joie de vivre intense, qui créer la curiosité, qui donne envie de rencontrer, de partager, d’aimer, de sentir et ressentir, d’ouvrir les yeux et de vivre comme bon vous semble. Un film qui vous transmet subtilement son message, qui vous envoûte et vous convainc. Un hymne à la vie aux couleurs et sensations chaudes inhabituelles et rassurantes.
Pour finir, un sourire au coins des lèvres, j’avoue ne pas pouvoir m’empêcher de comparer ce film à Coffee and Cigarettes, dont la forme et le fond sont en de nombreux points comparables. Cependant, ici, le réalisateur utilise son savoir-faire pour nous peindre un univers magnifique et coloré, pour y raconter des histoires pleines de sens et de sensations. Une grande claque dans la gueule donc pour Jarmusch et son amalgame foireux d’histoires toutes sans intérêt où il ne reste rien à retenir. New-York, I Love You prend donc la note que beaucoup aurait donné à Coffee and Cigarettes, la note de l’excellence. In Your Face !