Nightcrawler, Louis est un homme qui cherche du travail, une nuit il aperçoit un crash et voit un cameraman qui filme ce drame pour le vendre aux chaines d'infos. Louis trouve que ça peut être intéressant et il décide de s'y mettre, au début il a une caméra banale et filme seulement ce qu'il voit. Après quelques incidents il décide de penser mise en scène avant de vendre les images.
C'est là tout l'intérêt du personnage, fourbe fin négociateur et sans états d'âme. Cet homme est un physopahte et ne pense qu'à lui; toutes actions est dans un but lucratif même les relations qu'il entretient avec d'autres humains, il pense rendement. Ce rôle est tout en nuances on ne sait jamais quoi penser de ce protagoniste, ses pensées ou ce qu'il va faire ensuite tant de questions qui résonnent. Une bonne composition de la part de Jake Gyllenhaal il signe ici une facette dérangeante de ce média.
La photo de ce film et son atmosphère sont subjuguantes, L.A est magnifiée avec ses couleurs de la nuit qui rendent ses lieux parfaits pour notre Louis. Le long métrage se déroule surtout la nuit et cette ambiante est un mélange de mystères et d'insécurité. Parfait pour notre reporter.
Ce film montre les dérives de la télé sensationnelles, tout est bon pour faire de l'audience quitte à montrer les pires horreurs de ce monde. Notre personnage est au service de cela et il y prend même du plaisir plus c'est trash plus grande est la paye. C'est ça la ligne à ne pas franchir pour garder une étique, malheureusement certains s'en moquent royalement.
Un bon film qui nous dépeint un média avide de ces horreurs.