Un choc cinématographique d'une puissance et d'une efficacité rares, à la perfection formelle époustouflante, totalement maîtrisé. L'histoire chaotique nous emmène dans un labyrinthe sans issue parsemé de sang, au cœur d'une réflexion froide, impitoyable sur la condition humaine. Fable noire délirante, c'est aussi un voyage au cœur du Texas sauvage et rude estampillé 1980. Le fil rouge (c'est le cas de le dire) est l'équipée folle du tueur implacable incarné par un Javier Bardem effrayant. Les séquences d'anthologie abondent dans ce thriller haletant, surprenant, pessimiste, où la mort frappe n'importe où, arbitrairement, sous le ciel bleu, sans raison ni fin. Dans la droite ligne de Blood Simple, No Country For Old Men peut être considéré comme le chef-d'œuvre de la filmographie des frères Coen
C'est donc les deux frangins a leur meilleur qui nous offre un nouveau cadeau comme ils l'ont fait avt avec fargo, le duc, o brother, Miller's crossing ou the barber.
Il restera dans ce pays une place pour les vieux et les héros.
Créée
le 1 juil. 2015
Critique lue 250 fois
D'autres avis sur No Country for Old Men
Que se passerait-il si les frères Coen se prenaient à mélanger la violence crue d'un Fargo avec la noirceur d'un Blood Simple ? Je ne sais pas pour vous, mais j'appellerait ça un chef d'oeuvre. Et...
Par
le 11 févr. 2016
114 j'aime
1
Texas, début des années 80. Alors qu'il chasse à l'ouest de l'état, sur ce territoire encore sauvage, coincé entre les Etats-unis et le Mexique, Llewelyn tombe sur un carnage, une hécatombe : un deal...
Par
le 10 mai 2014
108 j'aime
9
Le film divise. Il y a ceux qui sont dithyrambiques, et il y a ceux qui crient à la tromperie, au simulacre de chef-d’œuvre. Je fais partie intégrante des premiers, et je le hurle sur tous les...
le 23 avr. 2013
100 j'aime
5
Du même critique
"C’est l’histoire d’une grande amitié entre deux amoureuses de l’image, l’actrice Delphine Seyrig et la vidéaste Carole Roussopoulos. Quelques mois avant sa mort (en 2009), celle-ci décide de faire...
Par
le 31 janv. 2020
9 j'aime
1
Inconnue, elle était ma forme préférée, Je n’avais pas le souci d’être un homme, Et, vain, je m’étonne d’avoir eu à subir Mon désir comme un peu de soleil dans l’eau froide. Paul Eluard. Lassé de sa...
Par
le 6 déc. 2015
8 j'aime
"L'été en pente douce" est plus un film d'atmosphère que d'autre chose. Ici, pas de scénario poussé très loin, pas de grandes intrigues. Mais tout y est juste, la jalousie, la bêtise, la rivalité, la...
Par
le 3 sept. 2016
8 j'aime
