Noé
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Noé

Film de Darren Aronofsky (2014)

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Noah (Darren Aronofsky, U.S.A, 2014, 2h17)

Décrié lors de sa sortie en salle, accusant à ce jour un 5,8/10 sur IMDB, et 41% de satisfaction sur Rotten Tomatoes, ‘’Noah’’ est une œuvre qui a divisée et divise encore clairement le public. À cela s’ajoute son ban dans plusieurs pays comme le Bahreïn, le Qatar, les Émirats Arabes Unis, ou encore l’Égypte. L’accusant d’aller à l’encontre des enseignements de l’Islam, et donc d’entrer en violation de la loi islamique, se résumant à une provocation envers les croyants.


Il n’est jamais évident de mettre en scène une œuvre qui attrait à la religion. Surtout lorsque le sujet choisi est un moment clé des trois grands dogmes monothéistes. En effet, le mythe du déluge et la nature prophètique de Noé sont présents dans le Tanakh, la Bible et le Coran. Ajoutant à cela le fait que Darren Aronofsky est un Athéiste convaincu, les contradictions semblent latentes.


En réalité, sa démarche est pourtant tout ce qu’il y a de plus légitime, puisque la vision qu’il donne à son œuvre s’inspire d’un mythe. Certes considéré comme sacré, puisque la nature des écrits religieux est divine, il n’en demeure pas moins un mythe, pour quiconque n’est pas croyant. Et la notion même du mythe autorise d’y apposer une perception personnelle.


Le meilleur exemple à ce jour réside certainement dans les légendes Arthuriennes. Depuis Chrétien de Troyes, le premier à leur avoir donné une dimension littéraire, qui ont connus nombres d’adaptations par la suite. Toutes aussi diverses les unes que les autres. Allant de l’épique hollywoodien, en passant par l’animation pour enfant, les Monthy Python, et même un petit français au nom qui invite en général le respect, Alexandre Astier.


La voie empruntée par Darren Aronofsky est ainsi assez peu éloignée de cette démarche. En reprenant le mythe de Noé et de l’Arche, pour l’interpréter à sa sauce, il décline sa représentation originale d’un texte religieux, dont il ne garde que la substance, par le prisme d’une variation Heroïc Fantaisy. En résulte une œuvre des plus épiques, témoignant d’un profond respect pour son matériaux d’origine. Ne faisant qu’étoffer un récit qu’il enrichie de sa vision, et n’essaye en rien d’invoquer le blasphème, tout au contraire.


De mon souvenir au cinéma en 2014, j’avais gardé de ‘’Noah’’ une excellente expérience . Au point que lors de ce nouveau visionnage sa profonde virtuosité m’a encore frappé. Consultant mes notes pour savoir où je l’avais classé à l’époque, je l’ai retrouvé avec surprise à la 4ème place. En faisant une production de mon top 50 personnel des années 2010. Bien conscient que ma position est minoritaire, je n’arrive pourtant toujours pas à comprendre pourquoi ce film déplait autant. Et peut-être que le moment de le réévaluer est venu !


Œuvre on-ne-peut plus universelle, ‘’Noah’’ convoque la foi lors de nombreuses séquences, qui sous entendent la présence d’une divinité unique toute puissante, avec laquelle Noé entre en contact. Cependant cela se fait toujours indirectement, sans parole mais par des signes divers. Ainsi, le Prophète prend conscience de la mission qui lui est conviée par l’interprétation de ces signes, plus que par une quelconque directive. Contrairement à la Bible où Dieu s’adresse directement à lui, se pose ici la question de la légitimité des actes du personnage.


Mais là n’est pas vraiment ce qui intéresse le metteur en scène new-yorkais, qui préfère orienter son propos sur une métaphore corrosive de notre civilisation contemporaine. ‘’Noah’’ est ainsi une œuvre miroir de notre temps, pointant d’un doigt accusateur l’humanité du XXIème siècle, et sa capacité à détruire son propre foyer. Par le développement d’une industrialisation outrancière et forcenée. En 2014 Darren Aronofsky venait déjà évoquer un sujet devenu aujourd’hui omniprésent dans nos quotidiens : l’écologie.


Après avoir tué son frère Abel, Caïn, le fils ainé d’Adam et Eve, est exilé par Dieu hors des terres arables, condamné à survivre dans un monde dévasté. À peu près au même moments arrivent sur Terre les anges déchus, menés par Samyaza, rejetés de Dieu car ils ont livré aux hommes des secrets réservés aux êtres célestes, en plus de s’être accouplés avec des femmes. Ces savoirs livrés aux descendants de Caïn permettent alors la naissance d’une société industrielle.


Rongeant peu à peu le monde, faisant disparaître les terres fertiles sous le poids destructeur de de l’industrie, les Hommes sont également initiés à la création d’armes de guerre. Dans un premier temps ils se retournent contre les anges déchus, puis s’adonnent à des guerres sanguinaires entre eux. Leurs âmes devenues aussi noires que les fumées de leurs industries. Inutile alors d’avoir des connaissances théologiques ou historiques pour comprendre que cette civilisation présentée à l’écran, et bien c’est la nôtre.


La thématique principale de ‘’Noah’’ est l’Holocène et l’effondrement prochain des civilisations basées sur le pétrole. Pour quiconque s’est un peu penché sur la collapsologie, ‘’nouvelle’’ science anti-catastrophiste, le lien est évident. Si le récit prend place en 2348 avant notre ère, il pourrait tout aussi bien se situer en 2348 après nous. Et c’est là que réside la force et le génie de Darren Aronofski, dans sa capacité à élaborer un conte moderne occidental, hors du temps.


Dès lors, l’origine ‘’biblique’’ du point de départ laisse la place à un pamphlet contemporain, à peine déguisé, parvenant à associer le divin et la science. L’une des séquences les plus magistrales étant lorsque l’âme des Anges déchus remontent vers les cieux. Celle de Samyaza traverse ainsi la voûte céleste, pour présenter un panorama de la Terre vue de l’espace, avec des centaines de cyclones recouvrant sa surface.


Il en va de même lorsque Noé raconte la genèse à sa famille. Le ‘’Que la lumière soit et la Lumière fût’’ est illustré par le Big Bang. Ensuite tout le récit de la création est accompagné par des images de l’évolution, parvenant à faire une astucieuse corrélation entre les thèses créationnistes douteuses, et les travaux scientifiques plausibles. Le tout en une seule séquence à l’ampleur visuelle magistrale. Absolument magnifique.


Darren Aronofsky lui-même a déclaré que son ‘’Noah’’ était ‘’L’épique Biblique le moins Biblique jamais réalisé’’. Il ne pouvait mieux définir son œuvre. La dimension religieuse de l’ensemble est des plus secondaire, tout en étant omniprésente par un joli tour de passe-passe. Auquel doit beaucoup la tournure Heroïc Fantasy du métrage. Notamment le design des Anges déchus, constitués par la roche de la terre sur laquelle ils ont été exilé, ils deviennent des amalgames de bloc de pierres, aux formes ni humaines, ni animales. Ils ne sont d’ailleurs pas sans faire penser à des personnages échappés de l’univers de Tolkien. Lui-même très inspiré des textes sacrés, réadaptés par une démarche également plus universelle.


Là réside la substantielle moelle du génie de ‘’Noah’’, qui d’une thématique religieuse répondant à un dogme, qui pourrait ne s’adresser qu’aux croyants, et rebuter les autres (non-croyants où adeptes d’autres religions ou philosophies), parvient à faire une composition digeste de sa nature biblique. Dès lors il devient cet objet universel, avec sa quête, son parcours initiatique, sa dimension eschatologique imminente, et sa conscience écologique.


Comment ne pas mentionner alors l’incroyable prestation de Russel Crowe. Au départ Aronofsky voulait Christian Bale dans le rôle-titre. Malgré tout le respect permis pour ce dernier, au vu de sa piètre performance en Moïse dans l’étron scottien qu’est ‘’Exodus : Gods and Kings’’, qu’il choisit a la place de ‘’Noah’’, jamais il n’aurait pu délivrer autant d’intensité. La figure de Prophète sied naturellement à Russell Crowe, qui est complétement incarné.


Contrairement à la Bible, où le rôle de Noé est relativement simple, puisqu’il se contente d’obéir aveuglément à la parole de Dieu, il est ici beaucoup plus complexe. Sombre, pessimiste, comme brisé par une rude vie d’errance, sans but réel, il est est écrasé par le poids de sa ligné et de la filiation. N’oublions pas qu’il est un descendant direct d’Adam. Sa mission de créer l’Arche, lui rend l’espoir, bien qu’il se retrouve paradoxalement en porte à faux vis à vis à Dieu.


Il doit sauvegarder toutes les espèces de la planète, en sauvant un couple de chaque, et il est autorisé à embarquer sa famille. Dans la Bible il y a lui, sa femme, ses trois fils et leurs femmes. Sauf qu’Aronofsky adapte ici les survivants, dans un souci de dramatisation, et de présenter Noé accablé par son sacerdoce. En y réfléchissant, il sauve certes des animaux et sa famille, mais a un prix élevé, puisqu’il laisse sciemment mourir toute l’humanité.


Lors du Déluge, des hurlements de peurs et de douleurs absolument terrifiants se font entendre. Les femmes présentes dans l’Arche évoquent le besoin de sauver juste quelques personnes. Noé tient bon, sa foi en Dieu, qui le ronge, expose dès lors sa facette la plus funeste, et fait exploser toute la complexité d’un personnage, savamment construite dès le début du film. Il entre en pleine perdition, face à une sévère culpabilité du survivant.


Il est peu de dire que ‘’Noah’’ est parcouru de thématiques fortes, d’une très grande richesse. Pour exemple, parmi tant d’autres, la notion du libre arbitre de Noé, dévoué corps et âme à sa mission, répond aveuglément à la volonté de Dieu. Mais lorsque lui vient le choix d’agir de son propre chef, il se bloque. Quand Dieu ne lui répond plus, il entre en perdition. Ce qui bien entendu se reflète sur un comportement dangereux. De plus en plus erratique, il parvient même à se mettre à dos sa famille.


Par ce biais Darren Aronofsky aborde le délicat sujet de l’obscurantisme religieux, et du fanatisme face aux interprétations dogmatiques. Toutes les religions, que ce soit les trois grandes monothéistes et leurs divers courants, ou bien les autres, même les plus pacifistes, rencontrent un problème commun : la radicalisation.


Il n’est pas de religion échappant au fanatisme. Que ce soit un endoctrinement à des fins politiques, terroristes, ou bien encore prosélytes. Dans un message religieux, il est possible de percevoir moult interprétations. Jusqu’à la plus radicale, celle qui jète l’eau-probe sur toute une communauté religieuse. Comme le montre à l’heure d’aujourd’hui le terrorisme ‘’islamique’’, qui est une interprétation à des lieux de ce qu’est l’Islam, dont les décryptages extrêmes détournent totalement un message basé principalement sur la notion de paix.


Dans ce film, Noé est dans ce schéma de pensé. La cécité illogique déterminée par sa mission, et par son interprétation personnelle des différents signes qu’il a pu percevoir (une fleur qui éclore au milieu d’une terre sèche, des cauchemars, une transe) le pousse à devenir une menace pour la sécurité même de sa famille. Darren Aronofsky met là le doigt sur la dangerosité de la foi absolue, sans prendre la mesure d’un endoctrinement.


Bien au-delà du religieux et de ses risques de débordement, la thématique principale reste bien entendu l’écologie. À l’image de cette scène, absolument splendide, où une fontaine apparaît de nulle part au milieu d’un sol rocailleux infertile. Elle s’écoule infiniment et fait naitre une forêt autour du camp de Noé et ses proches. Des arbres à profusion lui sont ainsi offerts pour la construction de l’Arche. Le message est des plus concret, lorsque l’on réalise que l’une des principales catastrophes de notre temps est la déforestation.


En fin observateur Darren Aronofsky ne place pas la planète comme victime. Ce qui est l’une des erreurs fondamentales de l’écologie actuelle, qui place la Terre au centre de ses préoccupations. Or, à long terme cette dernière ne gardera pas trace de la présence humaine. L’écologie doit ainsi remettre l’humain au centre de sa lutte. Détruire l’environnement c’est avant tout mettre l’Humanité en danger.


Quoi de mieux dans cette optique que d’utiliser le Déluge pour illustrer cette problématique. Au-delà du signe divin, il faut y voir une nature reprenant ses droits. Comme l’a montré la crise du Coronavirus en 2020, le confinement des populations, l’arrêt de la production, et l’activité humaine à l’échelle planétaire, a en quelques semaines permit à la faune et la flore de retrouver un rythme ‘’normal’’. Ce qui est exactement le propos véhiculé par ‘’Noah’’.


Ce qui ressort principalement de cette œuvre, est que l’exploitation à outrance des ressources de la planète est une innommable gabegie. Quand aborder une existence en osmose avec elle, en se servant modérément de ce qu’elle peut offrir, s’avère une solution durable. Sans le besoin de l’exploiter au point de se retrouver à vivre à crédit, sur des ressources de plus en plus rares, à mesure que la démographie humaine augmente.


‘’Noah’’ ne s’épargne pas non plus un petit message végane. Les descendants de Caïn étant des carnivores décimant le monde animal qui peuple les environs de leurs cités industrielles. Quand Noé et sa famille se nourrissent de la cueillette. Une réflexion animaliste, rendue possible par la nature même du mythe de l’Arche. Puisque l’animal est ici perçu comme un bien sacré. Or, Tubal-Caïn, le descendant direct de Caïn et roi autoproclamé du royaume des hommes, tient sous son joug une humanité dépravée, en route vers une déliquescence annoncée.


Lors d’une scène Tubal-Caïn mange de la viande en arguant que c’est ce qui lui donne de la force. Sem, l’un des fils de Noé, essaye de lui expliquer que dans l’Arche il n’y a que deux représentants de chaque espèce, qu’elles sont sacrées, et qu’il ne faut pas les manger. Ce à quoi Tibal-Caïn lui répond : ‘’Et alors ? il n’y a qu’un seul moi !’’


L’arrogance et l’égoïsme humain se reflète dans cette coutume de manger d’autres êtres vivants. Comme pour démontrer sa suprématie sur le règne animal. S’imprégner de la force d’une bête chassée, est une croyance présente dans de nombreuse civilisation. Et elle possède même sa propre éthique dans certaines cultures. Mais dans notre civilisation capitaliste industrielle, cette consommation à prit des proportions homériques complétement absurdes.


Chasser un animal et le manger, comme le faisait par exemple les Amérindiens, était un acte rituel, duquel émanait un respect pour la bête et la nature l’ayant fournie. Elle était ensuite mangée par toute la tribu et rien n’était perdu. Les peaux servaient pour les vêtements ou les habitations, les os, les crocs et les cornes étaient utilisés pour les décorations où les bijoux.


Aujourd’hui, dans nos sociétés dites ‘’civilisées’’ il n’y a qu’à regarder l’exploitation animale. Comme ces fermes d’élevages intensives aux États-Unis, où sur des centaines d’hectares des vaches pataugent dans la boue, dans des enclos bondés, dans l’attente de leur exécution, qui se fait à la chaine. Mais il n’est même pas besoin de travers l’Atlantique pour être témoin d’une telle aberration, il suffit de se rendre dans la Somme, dans la ferme des mille vaches.


Bref, ‘’Noah’’ évoque une réalité contemporaine, et pour peu que l’on s’y penche quelques instants, révèle en effet l’abus grandissant de l’exploitation de tout, poussant à une surconsommation effrénée, souvent facultative. La civilisation menée par Tubal-Caïn, dans la droite lignée de son aïeul, est très proche de la nôtre, qui ne cherche qu’à étendre inlassablement sa production, dans une recherche aveugle et effrénée de la sacro-sainte ‘’croissance’’. Au mépris le plus complet de son environnement.


Voilà les problématiques et des thématiques majeurs qui parcourent l’œuvre de Darren Aronofsky. Si l’imminence de son propos était peut-être encore un peu précoce en 2014, ce qui pourrait expliquer son échec relatif (le film a tout de même rapporté 360 millions de $ à l’échelle mondiale pour un budget de 125 millions…) et les critiques majoritairement négatives. Il apparaît aujourd’hui comme absolument visionnaire, développant un discours clairvoyant qui correspond terriblement aux conjonctures de notre contemporanéité.


De plus, et ça joue en sa faveur, ‘’Noah’’ est visuellement magnifique, la photographie est superbe et certains plans ne sont pas sans évoquer des tableaux de maitres. En particulier l’un des passages du Déluges, qui fait penser à une peinture d’Anne-Louis Girodet (je vous laisse aller voir sur Google !). La beauté picturale de l’ensemble, n’a en six ans pas pris une ride, au contraire même, il apparaît comme bien plus beau et moderne que des productions actuelles.


Avec sa patte indépendante et ses nombreuses audaces, le métrage épouse à la perfection sa dimension épique, mêlant l’esthétisme grandiose à un récit traversé de multiples thématiques, des plus passionnantes. C’est à un véritable film somme que nous avons à faire, qui ne craint pas de tirer la sonnette d’alarme, nous prenant à parti comme témoins directs de la déréliction de nos propres contemporains. Tout en proposant un spectacle d’Heroïc Fantasy jouissif.


En ce qui me concerne, ‘’Noah’’ est un chef d’œuvre moderne, insurpassé. En même temps les représentants du genre se sont fait rares à Hollywood. La même année sortait la purge biblique de Ridley Scott ‘’Exodus : Gods and Kings’’. Mises dos à dos ces deux œuvres se révèlent comme antagonistes, Un blockbuster sans saveur et vide de sens d’une part. Un pamphlet corrosif utilisant sciemment le mythe pour se faire témoin de l’état de notre Monde, en proposant de fait des réflexions pertinentes.


En dissociant le mythe du religieux, Aronofsky fait de ‘’Noah’’ une œuvre universelle. Un voyage dans les tréfonds de la civilisation humaine, là où elle est le plus détestable. Sans oublier ce qu’elle peut avoir de plus beau. Car ce qu’il transmet est avant tout un message d’espoir, qui vient nous murmurer au creux de l’oreille qu’un avenir meilleur est possible. La fatalité n’existe pas, rien n’est écrit d’avance, le libre-arbitre est ce qui fait de nous des êtres à part. Qui comme Noé peuvent faire la différence. Sans rester aveuglés par un monde qui n’est plus qu’illusion.


Trois ans plus tard, en 2017, Darren Aronofsky revenait aux affaires avec une œuvre encore plus radicale que ‘’Noah’’, et beaucoup moins accessible : ‘’Mother’’. Une œuvre qui démontre que le metteur en scène est inquiet de l’avenir du monde, et se pose des questions, qu’il parvient à exprimer avec un génie incroyable, au travers d’œuvres fortes. Il est aujourd’hui certainement l’un des plus grands metteurs en scène en activité. N’ayant pas sombré dans la facilité. Au contraire même, car comme un bon vin, il s’améliore avec le temps, et propose des œuvres avec encore plus de goûts, provocatrices d’une ivresse cinéphilique douce et intense.


-Stork._

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le 19 avr. 2020

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