Noël blanc
6.4
Noël blanc

Film de Michael Curtiz (1954)

Vous reprendrez bien un peu de plaisir ?

Noel blanc


Allons bon. Cela faisait un moment que mon petit coeur tendre ne ´sétait pas emballé pour un américain. Depuis Leonard Nimoy à vrai dire, ce qui est tout dire !
Ayant découvert Danny Kaye dans the five pennies en fin d'année dernière, mon petit penchant pour lui s'était affirmé en regardant the court jester (oui, encore une fois, c'est tout dire, car le film n'est pas un chef d'oeuvre).
Ce petit pincement au coeur s'était atténué jusqu'à cet après midi. Après une dizaine d'heure à me peler les miches dans le froid et la pluie, je n'avais qu'une envie : retrouver ma couette, ma bouillotte, et bouquiner tranquillou pépère avec une tasse de thé. Mais la Paramount Channel (encore elle) en avait décidé autrement.
En décidant de diffuser Noël blanc cet après midi, la chaîne a bousculé tout mon programme, et à vrai dire j'en ai oublié couette, bouillotte, bouquin et thé chaud (quoi que l'air frisquet se rappelle à moi à présent que le charme est rompu).


Alors quoi, au lieu de vous raconter ma vie, je devrais peut être vous parler du film me direz vous ? Certes, mais cette petite digression était nécessaire pour vous faire comprendre mon état d'esprit devant ce film.


Car si j'ai mis 7/10 à Noël blanc, ce n'est pas parce qu'il s'agit d'un grand film. Il s'agit simplement d'un joli film, plein de magie et de bonne humeur, plein d'amour et de bons sentiments. Et fatalement, quand il est soutenu par un tel casting, il ne peut que mettre de bonne humeur et faire naître toute une tripoté de bons sentiments.


L'histoire en elle même, il faut l'admettre, ne casse pas trois pattes à un canard. Un homme accomplis voulant à tout prix caser son meilleurs ami tout en évitant de se caser lui même, et qui s'acoquine avec une charmante jeune femme (du même type) pour arriver à ses fins (qui sont ses fins à elle aussi d'ailleurs, sauf qu'il s'agit pour elle de marier sa soeur).
Voilà pour la double histoire d'amour.
Et pour les bons sentiments ? (Parce que l'amour c'est bien, mais il en faut plus tout de même) et bien cette petite bande se lance dans un grand show afin de faire remonter les finances et le moral d'un ancien supérieur.


Le reste en revanche, est plein d'entrain, plein de pêche et de joie. Les acteurs sont à fond dedans et le duo de petit malin regorge de complicité entre deux petits plaisirs musicaux.


Assurément, ce film sans chichis (si l'on excepte les costumes, avec une mention très bien pour ceux de la scène finale) et sans prétention (sinon de divertir) réussis à faire naître ce sentiment de joie enfantine (face aux petites fossettes, au sourire enfantin et au regard malicieux de Kaye, comment pourrait il en être autrement ?) qui accompagne généralement les fêtes de fin d'année.
Et un petit rabe de ce sentiment alors que la grisaille fait rage dehors, et bien ça fait un bien fou !

Gaby_Aisthé
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Comédie, Romance & Chamallow, Musical, Chères années 50 et 2016 : mes découvertes cinématographiques

Créée

le 24 févr. 2016

Critique lue 409 fois

4 j'aime

10 commentaires

Gaby Aisthé

Écrit par

Critique lue 409 fois

4
10

D'autres avis sur Noël blanc

Noël blanc
Plume231
4

I'm dreaming of a white Christmas, Just like the ones I used to know... !

Si on parle encore aujourd'hui de cette comédie musicale, c'est uniquement parce que sa chanson principale, qui donne par ailleurs son titre au film et qui sent bon la résine du sapin, White...

le 25 déc. 2015

14 j'aime

10

Noël blanc
constancepillerault
5

Critique de Noël blanc par constancepillerault

Un film avec une intrigue prétexte (pas passionnante, et totalement désuète) autour de l'énorme tube de Noël "White Christmas/Noël blanc" (la chanson a en effet une VF). Le côté "souvenir des années...

le 24 déc. 2020

7 j'aime

3

Noël blanc
Gizmo
6

The best things happen while you're dancing

Un film à la morale un peu pénible, où comment pour Noël, rendre hommage à un vieux général à la retraite. Mais, mais, il y a Mary Wickes, et Bob Fosse. Ca commence en 1944 en France pendant la...

le 2 janv. 2012

7 j'aime

4

Du même critique

Jurassic Park
Gaby_Aisthé
9

Critique de Jurassic Park par Gaby Aisthé

Voyons voir... 1993 + 10 = 2003....+10 = 2013. Ce qui nous fait un film de 20 ans et des poussières. Et bim, le coup de vieux en pleine tête ! Lol Ceci dit, si j'ai vieillis depuis mon premier...

le 1 mai 2014

14 j'aime

4

Orgueil & Préjugés & Zombies
Gaby_Aisthé
5

On était pas loin d'avoir un très bon film pourtant...

En découvrant il y a quelques mois que la parodie Pride Prejudice and Zombies allait être portée à l'écran, mon enthousiasme n'eut d'égal que mon impatience de voir ce petit bijoux à venir. Et de...

le 8 mars 2016

13 j'aime

Galaxy Quest
Gaby_Aisthé
8

Critique de Galaxy Quest par Gaby Aisthé

Avant de juger de ma note sur ce film, il y a deux choses à savoir à mon sujet. À l'époque où je l'ai découvert, j'étais raide dingue d'Alan Rickman et assez fan de Sigourney Weaver. À présent, j'ai...

le 1 mai 2014

13 j'aime

3