Okay? ... Okay

Rien qu'avec ceci en titre, soit vous me prenez pour un fou parce que vous ne l'avez pas encore vu, soit vous l'avez vu (et/ou lu) et vous savez ce que ce petit mot signifie.

Avant toute chose, en tant que bon païen de la littérature, je n'ai pas lu l'oeuvre original de John Green mais espère avoir vu une copie cinématographique de l'oeuvre dont il a fait l'engouement et qui a fait le mien. Par ailleurs, à l'accoutumé, je ne suis pas non plus ni fan ni spécialiste dans les romances dramatiques alors, me direz-vous, qu'est ce que je viens faire dans une salle de cinéma, un mercredi soir pour voir" Nos étoiles contraires"?

La réponse est simple: la curiosité. Et qui, pour le coup, n'est pas un vilain défaut puisque d'un bout à l'autre du film, je suis rester captiver par cette histoire qu'est celle de Hazel Grace et de Gus Waters. Deux êtres qui, en apparence, ne partagent pas la même vision de ce qu'est de "vivre" avec l'épée de Damoclès au dessus de ce fil qu'est la vie mais qui partage tout deux une chose: l'Amour, cette petite infinité qui fait toute la différence.

Par delà cette histoire, les dialogues dégagent une sincérité tant dans chaque phase de leur vie, que ce soit dans les sentiments qu'ils partagent, que dans leurs angoisses et leurs appréhensions de l'avenir incertains. Entre humour cynique dosé et dure réalité, notre esprit vacille entre l'empathie et l'attendrissement que créé ce subtile décalage.

"Nos étoiles contraires" est un excellent film tant par sa construction, son histoire et l'intelligence avec laquelle elle est racontée. C'est bien plus qu'un simple film, c'est un message. Je vous laisse le soin de le trouver, et si jamais vous n'avez toujours pas trouvé... et bien, regardez encore une fois ou lisez encore une fois, on ne sait jamais... et si ça ne vous vient toujours pas, regardez La ( ou Le), okay?... okay.