Librement inspiré d’une histoire réelle. Bon, OK, le ‘librement’ m’amené à une certaine bienveillance vis-à-vis d’un genre que je n’aime habituellement pas.
Soyons clairs, le film ne brille pas particulièrement par ses qualités cinématographiques. Tout cela est très sobre, traditionnel et parfois un peu maladroit. Mais le film raconte une histoire, et cette histoire m’a emporté. Si ce n’est pas tout, c’est tout de même important.
Les protagonistes ne sont pas parfaits, loin de là. Ils ont leurs doutes, leurs faiblesses qui peuvent aller jusqu’à l’erreur fatale. On est loin du cinéma Étasunien manichéen avec les bons, jusqu’au bout, et les méchants, jusqu’au bout. Ici, tout est dans la complexité. Dans le gris.
Marc Zinga, quant à lui, est parfait comme toujours. Les autres font ce qu’ils peuvent mais ne se distinguent pas vraiment.
L’appartenance n’est pas une question de couleur de peau ni d’origine. Elle est une question de foi en des valeurs. La liberté n’est-elle pas la possibilité de ne pas faire ce que l’on ne veut pas, plus encore que celle de faire ce que l’on veut ?
Je conseille.