Mon deuxième Murnau après Le dernier des hommes. Si cette toute première adaptation du roman Dracula ne fait guère plus peur aujourd'hui, je pense vraiment que les spectateur du monde entier de 1922 devaient être terrorisés devant ce spectacle d'un genre nouveau.
En effet, Murnau use de procédés résolument modernes pour l'époque comme le raccord dans l'axe, le stop motion, un important travail sur la lumière, le non-dit, et des intertitres qui contribuent grandement à l'ambiance du film (est-il nécessaire de citer cet intertitre si célèbre qu'il apparaît même dans les classement des plus grandes répliques de film : "Quand il eut passé le pont, les fantômes vinrent à sa rencontre")
Si la musique qui accompagne le film est pertinente, l'effet reste total et on se laisse envouter par ce chef-d'oeuvre du cinéma expressionniste allemand.