Le parvis de Notre-Dame de Paris s’apprête à accueillir, comme chaque année, la fête des fous, qui colporte inévitablement sa part de Cour de miracles. L’un des piliers de l’événement et de la vie locale apparaît être une belle Bohémienne (Mme Gina Lollobridgida) qui sait jouer de ses atours. Aussi Frollo, alchimiste, épris de ses charmes, demande au sonneur de cloches bossu qui lui sert de serviteur dévoué (Anthony Quinn) de l’enlever. Il y procède, mais la belle est délivrée par Phoebus, Capitaine des archers. Frollo souhaite se venger bassement sur Quasimodo, facile victime expiatoire, que finit par prendre en pitié Esméralda.
Le roman comme le film, qu’il restitue fidèlement, selon mes vieux souvenirs, plaident pour la bienveillance et le respect de la différence. Cette morale, aussi belle qu’un tantinet angélique, est desservie par un décor un peu sombre, fait de laideur, d’envie, de jalousie et de rancœur, dans une sorte de condensé un peu fort des passions humaines.