Les films de Gregg Araki sortis durant les 90s ont tout de même salement vieillis. Esthétique VHS, nihilisme adolescent [i]yeah whatever[/i], ébats sexuels déviants sous fond de Nirvana... Bon, je suis mauvaise langue : y'a jamais eu d'allusion à la mort de Kurt Cobain dans les films de Gregg Araki. Et la musique est souvent de très bon goût, du Slowdive et du Cocteau Twins en veux-tu en voilà. Mais la surenchère trash couplée au je-m'en-foutisme des protagonistes fait qu'on s'en fout nous-mêmes un peu de tout ça, finalement. Y'a plus aucune barrière morale, « tout est possible » comme nous l'aboyait bruyamment ce gros pourceau de Jean-Marc Morandini à la même époque. Du coup les enjeux semblent dérisoires, sans importance, whatever.

Je comprends bien la révolte adolescente qu'a voulu exprimer le jeune Akari, mais moi ses premiers films ils me rappellent un peu le grunge : aujourd'hui plus personne n'en écoute tellement c'est devenu encore plus ringard que le punk.
OhMe
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le 10 déc. 2010

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