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Nuages d'été
En 1958, le réalisateur Mikio Naruse utilise pour la première fois la couleur pour ce film Nuages d’été. Un journaliste Okawa enquête sur les répercutions de la réforme agraire dans les campagnes, il...
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le 3 oct. 2015
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Le génie méconnu du cinéma japonais
Naruse filme dans ce sublime "Nuages d'été" l’attachement à la terre, l’attirance des paysans pour la ville, les charmes et les maléfices du monde moderne avec un vrai souci de réalisme et un égal pessimisme. Mais c'est aussi sur le plan formel que le film impressionne : le scénario parvient sans effort à mêler les angoisses des dix ou douze personnages principaux que contient le sujet ; la photographie illumine les superbes rizières japonaises de toutes les teintes de l'été (le film fut tourné entièrement en extérieurs, ce qui n'était pas courant en 1958). Le plan final de la veuve de guerre repiquant seule sa rizière après avoir renoncé à l'amour est l'un des plus beaux jamais vus, et confirme que Naruse est bien le génie méconnu du cinéma japonais. [Critique écrite en 1993]
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Créée
le 6 oct. 2016
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