Numéro quatre par Queen-Bitch
Numero quatre
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Numéro quatre : réservé aux adolescents Numero quatre - 1,0/5 (1,00)
La saga des films pour ados continue avec Numéro quatre, un film d'action, d'amour éternel et d'extra-terrestres plus beaux que des camions chromés, doués de pouvoirs incroyables, pas venus pour nous sauver, nous, mais pour se sauver, eux.
Numero quatre - Alex PettyferEt si Robert Pattinson n'avait jamais été un vampire mais plutôt un extra-terrestre de la planète Lorien dont tous les semblables auraient été tués par les méchants Mogadoriens ? Et qui aurait échoué sur notre planète en compagnie de huit autres survivants, des « élus » aux pouvoirs incroyables ainsi que de leurs « gardiens/protecteurs » respectif ? Et bien si ça avait été le cas Robert Pattinson se serait appelé Alex Pettyfer et aurait joué dans Numéro Quatre, un film qui, hélas, ressemble à tous les autres films pour adolescents.
Tous les clichés du genre sont réemployés tant bien que mal, de l'histoire d'amour impossible entre le protagoniste et la pom pom girl déchue de sa popularité et devenue photographe ( Dianna Agron de Glee) à l'explosion spectaculaire dans le dos d'une blonde à longues jambes toute de cuir vêtue en passant par les personnages typiques du lycée américain – le footballeur méchant, ex petit copain jaloux de la protagoniste, et son gang de gros bras, le souffre-douleur féru de sciences – et sans oublier la peur de ne pas être à la hauteur de ses pouvoirs du protagoniste qui représente celle de tout adolescent et qui permet au gardien Timothy Olyphant de déclamer un magnifique discours d'encouragement à base de « Yes, you can ! ».
Numero quatre - Alex Pettyfer, Diana AgronTout ces beaux ingrédients sont nappés de bons sentiments un peu lourds et indigestes et à la saveur peu subtile. Numéro Quatre est un produit formaté, calculé, du scénario à la réalisation en passant par le casting. Le désir de consensus est si palpable qu'il fait du film un objet totalement lisse et imperméable dans lequel il est quasiment impossible de pénétrer, justement parce que c'est fait pour que nous, ou plutôt les adolescents, s'identifient à tout prix.