Vice de forme
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Le risque que prenait Lars Von Trier, en traitant un sujet aussi "connoté moralement" que la nymphomanie, était de tomber dans un cliché soit puritain soit immoral. Mais nous parlons de Lars Von Trier, le risque était quasi nul. Nymphomaniac : Volume 1 c'est la découverte de la sexualité par une femme nymphomane, la découverte et la vie d'une sexualité influencée par les événements et rencontres de sa vie. On aurait pu s'attendre à un truc bien lourd, bien cru tout de même (même si le risque était quasi nul), et on se retrouve face à une Charlotte Gainsbourg campée dans le rôle d'une héroïne (Joe) qui fait une rétrospective de sa vie de l'enfance à l'âge de jeune adulte à travers le prisme de la nymphomanie et de l'amour qu'elle rejette totalement (sauf avec J. dans le Vol. 1). Joe parle crûment de son histoire, sans enjoliver, à Seligman, vieil intellectuel qui digresse en comparant son histoire à la pèche ou en faisant d'autres métaphores intellectuels et poétiques.
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Créée
le 4 août 2015
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