(ATTENTION SPOILER)
Comme lors du premier volet, rien à reprocher quant à l'approche du film mais aussi quant à la technique: des plans épurés qui présentent la chose sous un jour simple et sans en faire trop. Cette fois-ci Joe ne se sent plus, Joe n'est plus seulement la jeune nymphomane. Joe devient la femme de, la mère de. Cela semble difficile à concilier et on assiste à la chute de cette femme qui va sacrifier l'amour, la materrnité à quelque chose de plus fort encore: son addiction. Ce deuxième volet est plus fort dans le sens où on assiste à un choix marginal, un choix dicté par son addiction. Joe se haït plus fort, on la plaint. La fin semble presque belle, on croit qu'elle sera enfin heureuse, on croit à un manifeste féministe de la part de Seligman mais This is Lars Von Trier, bitches. Joe finit par souffrir, Seligman "ne reste qu'un homme" comme pourrait dire certains de nos confrères masculistes et le film se termine par un coup de feu.