Oublie toutes tes folies.
Alors qu'en 2077, cela fait 60 ans que la Terre, victime de l'invasion des chacals, se retrouve irradié et ravagé par la guerre atomique qui en résulta. Jack et Vika sont alors basés, en "binôme", sur le "caillou" dévasté afin de surveiller des unités qui pompent les dernières ressources pour les acheminer sur Titan (une des lunes de Saturne), ou le reste des habitants se sont réfugiés.
Jack n'est pas comme Vika, malgré sa mémoire effacée selon le protocole, il est hanté par des souvenirs et reste très attaché à sa planète. Il n'a donc de cesse d’explorer chaque fois un peu plus le sol terrestre lors de ses expéditions. Mais tout bascule le jour ou Jack tombe dans une embuscade tendu par les chacals...
Oblivion n'est pas de ces films qui surprennent. Prévisible, le scénario recèle de canons de la Science-fiction qui font deviner les tenants et aboutissants très vite (Surtout aux initiés du genre). La vraie force de ce film, c'est son travail sur l'image qui propose un résultat visuel attrayant et agréable.
Etats-Unis en ruine, le film regorge de monuments mythiques de la culture américaine mis à mal par la guerre atomique. Des clins d’œil à King Kong dans l'Empire State Building, des vinyles mythiques de la "collection" de Jack, autant de petits éléments à rajouter au panthéon des trucs sympathiques.
Les décors sont vraiment de toutes beautés et c'est un plaisir d'être emmener dans ces paysages dévastés avec des plans de caméra pertinents. Le jeu d'acteur est correct sans être formidable (la présence de Nikolaj Coster-Waldau est à noter même si ce n'est pas sa meilleure performance) et la bande son colle bien à l'univers, nous offrant parfois des passages frissonnants et épiques (Certaines mélodies me rappelaient celles de Deus Ex: Human Revolution). Le design des drones et autres machines sont également une vraie réussite.
Voilà, sans casser trois pattes à un canard, Oblivion reste un film sympathique qui fait tout de même passer un bon moment. En Blu-Ray et avec une sono similaire à celle d'un cinéma, l'expérience doit valoir un humble pesant de cacahuètes.