La belle et les bêtes
Okja est un conte : à partir du moment où l’on accepte ce présupposé, on peut être en mesure de l’apprécier. Après une ouverture assez ébouriffante calquée sur un clip marketing adepte du Green...
le 22 mai 2017
119 j'aime
11
Voir le film
La polémique du festival de cannes blanches aura bien servi le film du coréen Bong Joon Ho qui, après Snowpiercer, réussit encore à nous surprendre. Plus qu'un film cochon, Okja est une fable écolo et féroce (c'est quand même coréen !) qui ne ménage aucune vacherie (mais on rit jaune )à l'encontre de notre monde courant à sa perte (à l'image du train de Snowpiercer).
Okja démarre comme un conte de Miyazaki (très belles scènes dans les montagnes du Pays du Matin Calme) et ça se termine à la Soleil Vert.
Coup de cœur pour cette grosse bestiole (croisement OGM entre un lamantin et un hippopotame : animations particulièrement réussies) et son amie Seo-Hyun Ahn (13 ans !) qui vole(nt) la vedette à Jake Gyllenhaal.
Âmes sensibles s'abstenir.
Depuis Snowpiercer on sait que les coréens sont dans le wagon de tête de la course folle de notre pauvre monde : écoutons les messages de Bong Joon Ho.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 1 juil. 2017
Critique lue 235 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Okja
Okja est un conte : à partir du moment où l’on accepte ce présupposé, on peut être en mesure de l’apprécier. Après une ouverture assez ébouriffante calquée sur un clip marketing adepte du Green...
le 22 mai 2017
119 j'aime
11
Je l'ai attendu hier ! Pour m'occuper l'après-midi en attendant que Netflix daigne le mettre en ligne, j'avais donc l'embarras du choix: poursuivre ma lecture du moment, à savoir The Man in The...
Par
le 29 juin 2017
87 j'aime
18
Okja n’est pas un film de SF, ce n’est pas une dystopie sympathique, c’est notre futur proche si rien ne change. La polémique ridicule accompagnant le film au festival de Cannes aura au moins eu un...
Par
le 29 juin 2017
78 j'aime
5
Du même critique
Encore un film de guerre en Afghanistan ? Bof ... Oui, mais c'est un film danois. Ah ? Oui, un film de Tobias Lindholm. Attends, ça me dit quelque chose ... Ah purée, c'est celui de Hijacking ...
Par
le 5 juin 2016
10 j'aime
2
Premier film de Hossein Amini, le scénariste de Drive, The two faces of January, est un polar un peu mollasson qui veut reproduire le charme, le ton, les ambiances, les couleurs, des films noirs...
Par
le 23 juin 2014
10 j'aime
C'est évidemment avec un petit pincement au cœur que l'on ouvre le paquet contenant Les bottes suédoises, dernier roman du regretté Henning Mankell disparu fin 2015. C'est par fidélité au suédois et...
Par
le 10 oct. 2016
9 j'aime
1