Quand on a pas d'idées qu'est ce que l'on fait? On recycle,c'est ce que fait le réalisateur de Jegg robot tout en voulant faire croire que le film a une approche différente du genre superhéros. Pour cela il fait se mélanger les genres. Enfin non en fait il ne mélange rien, car j'allais presque dire qu'il mélange la romance et le film de gangsters, mais non tout ça est déjà dans les films Marvel et DC. Et pour ce qui est du parcours du personnage il est fort classique, il ressemble en tout point de vue à ceux des héros marvel. Puisque l'on retrouve ici un loser qui lors d'une course poursuite va tomber sur un bidon radioactif, ce qui va lui donner des supers pouvoirs. Ce petit bonhomme dont tout le monde se fout va changer sa vie, il va y avoir de la romance et de la justice. Bon il n'y a rien de bien neuf derrière tout ça. Alors oui ça se passe en Italie avec la mafia, mais sinon quelle est la différence avec les autres films qui ont un sujet identique? Aucune. Le super héro ne balance même pas des pizzas à la tronche de ses adversaires. Non, il se bastonne en donnant de vulgaire coups de poings avec sa super force, mais quelle banalité tout de même. Balancé des pizzas aurait eu plus de gueule tout de même.
Ce fameux Jegg Robot regarde du porno à longueur de journée, mais ça n'est pas suffisant pour en faire un personnage décalé, d’ailleurs c'est plutôt dans les poncifs du genre. Si tu veux faire un personnage décalé, il faut le faire seul, crados, qui picole, qui consomme du porno etc... bon l'angle d'attaque est carrément usé et le réalisateur ne fait absolument rien pour renouveler tout ça, non il le fait de façon convenu ,bien trop convenu même. Il ne joue avec aucun code du genre mais il ne fait qu'appliquer la formule liée au genre, dommage. Et deux heures c'est long, surtout le démarrage. Car si on voit bien que le personnage se retrouver modifié il met un sacré moment avant de s'en rendre compte. Et puis même deux heures c'est bien trop pour ce que le film raconte.